mercredi 12 décembre 2012

Bilan de mi-saison - 2


THE VAMPIRE DIARIES

Je ne peux plus vous suivre les gars. 
C'est ce que je me suis dit quand Jeremy Gilbert a assassiné un hybride, pote de Tyler, qui les avait aidé à sauver Elena vingt minutes plus tôt.

Je ne peux plus vraiment fermer les yeux sur la morale inexistante qui se dégage de cette série. Je ne sais plus exactement quand cela a commencé, mais à une époque, il me semble que les morts importaient. Stefan était prêt à tuer son frère après la meurtre de son oncle. Elena haïssait Damon après qu'ils aient du tuée Vicky, trop fragile pour dominer ses pulsions vampiriques. A une époque, c'était grave d'assassiner quelqu'un. Ça voulait dire quelque chose.

Aujourd'hui, plus rien. 

J'aurais peut-être accepté cette nouvelle vision des choses, si la série avait assumé ce parti pris. Si on avait vu les personnages devenir plus sombre, plus égoïstes, plus ignobles, j'aurais trouvé ça risqué, mais j'aurais adhéré. Ce n'est pas comme si ils tuaient plus de gens que les personnages de Game Of Thrones. Mais au moins, la série d'HBO n'essaie pas de nous faire avaler que ses personnages sont pures, que la culpabilité les détruirait, que vraiment ils méritent d'être sauvés parce que leur âme est belle et éternelle et… Meurs Elena Gilbert, MEURS ! 




Quelle déception ! Elena Vampire, ce devait être la fin d'Elena la victime, Elena la demoiselle en détresse, Elena la faible. Au lieu d'effacer ces, jadis, légers défauts du personnage, la série les a amplifiés. A la place d'une jeune fille intrépide, intelligente et amoureuse, on a droit à une petite égocentrique geignarde, dont les dilemmes existentiels n'inspirent plus que le mépris. Je la hais ! Vas-y suicide-toi ! Vas-y !

C'est d'autant plus terrible que Nina Dobrev demeure une actrice géniale. Mais là il faut faire quelque chose. Coupez-lui ses émotions, faites-lui passer 1000 ans dans une dimension parallèle entre deux épisodes mais changez le personnage. Vite ! 

Et FYI, ça ne sert à rien de foutre un tatouage grandissant sur Jeremy si on ne le voit jamais torse nu. 

lundi 10 décembre 2012

Bilan de mi-saison


The Good Wife


Après quelques doutes en début de saison (la faute à des bastons sur fond vert, à des glaces pas très clean et à des omelettes mal préparées), la saison 4 a surpassé la troisième saison en quelques épisodes. 

Il faut savoir que je n'ai pas du tout aimé la saison 3. J'ai trouvé qu'on y abandonnait les personnages. La liaison entre Will et Alicia n'apportait rien, ne menait à rien et retirait un élément très plaisant du show (le flirt constant entre les deux protagonistes depuis le début de la série). Non franchement, ça ne servait vraiment à rien de les faire coucher ensemble pour si peu. Eli prenait toute la place l'an dernier. Entre sa femme, son intrigue du fromage et ses jeux de pouvoirs à Lockhart/Gardner, c'était vraiment insupportable de le voir grappiller autant de temps d'antenne quand d'autres comme Cary ne bénéficiaient pas d'un développement satisfaisant. Quelqu'un a-t-il compris ce qui s'est passé avec sa copine black et Kalinda ? Ils ont commencé à développer un trio étrange et puis tout s'est arrêté, à peu près au moment où Kalinda se faisait gifler.

De même, sait-on aujourd'hui pourquoi le fisc en avait après Kalinda, quel était vraiment l'objectif de Wendy-Scott Carr ou pourquoi Alicia a décidé d'avoir une frange dégueulasse durant toute la saison ?

Mystère

Cette année, tout est beaucoup plus fort. L'équilibre est parfait et les intrigues de chacun sont très prenantes. Les personnages secondaires sont formidables. J'en veux pour preuve cette scène géniale où ils se rencontrent en salle d'attente. Le mari de Kalinda qui titille la juge militaire tout en laissant sa place à la journaliste qui va ensuite interroger la future concurrente lesbienne de Peter… J'adore !

Pour ce qui est de l'intrigue over the top de Kalinda. J'ai eu, comme tout le monde, beaucoup d'appréhensions dans les premiers épisodes. Je pense que le principal problème est qu'il nous manque une clé pour comprendre cette intrigue. On n'a pas vraiment l'impression que les scénaristes savent précisément à quoi ressemblait la relation de Kalinda et Nick avant qu'elle ne le quitte. Tout ce qu'on sait, c'est que Kalinda est incapable d'être amoureuse et que Nick en souffre car il est fou d'elle, et fou tout court accessoirement. Mais on peine à saisir ce qui fait que Kalinda n'arrive pas à s'éloigner de lui (alors qu'elle le repousse aisément dans chaque scène qu'ils partagent) et pourquoi, finalement, elle semblait si déterminée à le fuir, si ce n'est pour protéger sa propre santé mentale. 

Ce qui m'a le plus plu dans la conclusion de cette intrigue, c'est de voir, une fois encore, que la seule personne que Kalinda aime, c'est Alicia. C'est pour elle qu'elle reste en fin de saison 3. Alors qu'elle explose un mur avec sa masse, qu'elle demande de l'argent à Will et s'apprête à plier bagage, c'est Alicia qui l'a fait rester, quand elle lui dit qu'on l'a appelée chez elle. Cette fois encore, c'est quand Alicia se sent en danger que Kalinda décide de se débarrasser de Nick. Mon seul regret est que j'aurais préféré qu'elle agisse ainsi pour Cary. Je pensais qu'en apprenant son passage à tabac, elle démarrerait au quart de tour et casserait la baraque. Mais cette scène, assez traumatisante, où Cary se fait agresser, n'a pour l'instant eu que peu d'impact sur la suite. Etrange.

Mais quoi qu'il en soit, cette intrigue ne doit pas en rester là. Car avec tout ce qu'ils ont mis en place cette année, on est en droit de réclamer une montée en puissance de la tension :
Je vois bien une campagne de plus en plus violente, associée à une traque judiciaire de Kalinda qui se conclurait en fin de saison par un procès faisant ressortir (littéralement) les squelettes des placard. Car si quelqu'un (à priori, la nouvelle district attorney) s'intéresse de près à Kalinda, on en reviendra à son changement d'identité et, par conséquent, à sa liaison avec Peter.
Une façon comme une autre de lier absolument tous les personnages et toutes les intrigues dans un bouquet final explosif. 

Ou alors on passera complètement à autre chose et ce sera nul...