vendredi 25 février 2011

The Vampire Diaries – 2.16 – The House Guest


Le moins qu’on puisse dire c’est que cette saison 2 de Vampire Diaries fut assez inégale. Si le premier arc autour de Katherine fut très bien géré et conclut par un épisode apocalyptique, la suite fut moins glorieuse. Les nouveaux antagonistes comme Elijah ou le club des loups-garous n’arrivèrent pas à la cheville de Katherine et ses sautes d’humeur. C’est pourquoi il est très agréable de la voir sortie de son tombeau et, surtout, avec d’autres objectifs en tête.

Nettoyage de printemps

En deux ou trois épisodes, on a un peu fait le ménage dans les antagonistes pas très convaincant de cet hiver pour mieux revenir à l’essentiel. Ainsi, les loups garous dont celui qu’on aime bien ont tous disparus. Nul doute que Michael Trevino (Tyler) n’a été engagé que pour 13 épisodes et se devait de disparaitre un moment pour ne pas faire exploser le budget. Son absence ne manque pas à la série et il est certain qu’on sera ravi de son retour, surtout s’il arrive tel une Isabelle en manque d’amour.

Elijah a été éliminé la semaine dernière par une Elena au sommet de sa forme. Je m’étais toujours demandé ce que la petite pensait de tout ces êtres que ses proches éliminaient sous ses yeux. L’an dernier, quand Damon et Stefan avaient tué un dangereux vampire sous ses yeux après l’avoir torturé, on l’avait sentie un peu choquée par ces extrémités. De même, dans l’épisode précédent, Stefan avait arraché le cœur d’un vampire juste avant d’enlacer sa belle. Je m’étais étonné qu’Elena se soit autant habitué à la violence de son compagnon. Mais une fois qu’elle a elle-même planté la dague dans le-plus-vieux-vampire-de-tous-les-temps, j’ai bien compris que l’Elena fragile qu’on a besoin de sauver chaque semaine avait disparu. En quelques épisodes, et c’est d’ailleurs bien la seule chose que l’intrigue hivernale ait apportée, Elena est devenue cette intrépide jeune femme prête à prendre des décisions de vie ou de mort pour protéger les siens. C’est très judicieux de la part des scénaristes de faire grandir le personnage et l’orienter sur une voie où elle prend davantage de responsabilité. S’il y a une chose qui m’avait dérangé dans l’intrigue Katherine de début  d’année, c’était la volonté du groupe de l’écarter de leurs plans pour la protéger.

Cette semaine, Elijah continue d’être mort, mais l’acteur a quand même le droit à plusieurs scènes où on joue avec la dague et un lance flamme. Ce qui nous amène à cette scène hilarante où Bryton (le jeune noir donc sorcier au cas où vous n’auriez pas remarqué cette tendance) se fait cramer par Damon pour avoir voulu sortir la dague. C’était probablement ridicule de ma part, mais la série a réussi à me faire croire que Katherine allait mourir comme une merde dans cette scène. On la suivait depuis quelques plans, elle ne sentait pas la menace autour d’elle… La série aurait bien été capable de s’en débarrasser aussi abruptement, même si je lui en aurais voulu amèrement. Au contraire, la mort précipitée de Bryton m’a ravi. D’une part, j’étais hilare de constater que ces idiots de sorciers n’ont pas de moyen de se guérir ou de protéger leurs projections astrales. Sont quand même bien faiblards ces sorciers. D’autre part, il était vraiment temps qu’au moins un des deux, le père ou le fils, dégage. Parce qu’ils commençaient sérieusement à me gonfler. Le fils semble le choix logique puisque le père est beaucoup plus menaçant et à la limite, ça ne m’aurait pas dérangé qu’on garde cet homme blessé et avide de revanche pendant un peu plus longtemps.

Car à partir du moment où son fils cuit, le Dr Jonas Martin devient une boule de fureur très effrayante. Rien ne semble pouvoir l’arrêter. La semaine dernière déjà, il avait ôté ses pouvoirs à Bonnie, ce qui laissait imaginer une sacrée puissance. Là, il donne des ruptures d’anévrisme à Stefan, aplatit Bonnie, serre les veines du cerveau de Caroline, explose la gorge de Matt et fout le feu à la Taverne (ou quel que soit le nom de ce bar maudit). Y a pas à dire, il est énervé. J’ai été un peu choqué que le plan de Stefan and Co, quand ils viennent voir Caroline, soit qu’elle aille se jeter sur le sorcier surpuissant et risque de faire dégommer pendant qu’eux, les gens qui comptent, fuient la taverne à toute jambe. Il n’y avait bien qu’une blonde pour accepter un plan aussi bancale.

Au final, c’est Katherine, qui s’amuse cette semaine à s’habiller comme Elena, qui parvient à duper le sorcier pour mieux lui faire un bisou dans le cou. Si le passage où celui-ci ressaute à la gorge de bonnie m’a bien fait sursauter, j’ai trouvé sa justification un peu absurde. Alors comme ça, au moment de mourir, le vilain sorcier tout pas content que son fils ressemble à une merguez cramée juge utile de redonner à la sale gamine qu’il déteste les pouvoirs qu’il lui a volé la semaine dernière. Il sait pertinemment que les deux vampires présents vont le tuer mais il préfère se sacrifier pour Bonnie. Sérieusement ? Si c’était juste pour lui redonner ses pouvoirs, elle aurait très bien pu les récupérer sur son cadavre ou les retrouver du fait de sa mort. Mais que lui choisisse de les lui rendre, c’est n’importe quoi.

Love Story

Malgré tous ses rebondissements, les histoires personnelles des héros ne sont pas en reste dans cet épisode. Commençons par le moins bon et qui me laisse un peu soucieux pour la suite : Bonnie et Jeremy. J’étais bien partant au départ. Je trouve toujours que c’est une bonne idée. Seulement, ce serait sympa que ça n’ait pas d’influence que sur Bonnie. Depuis pas mal de temps, Jeremy ne sert à rien du tout. Même dans cet épisode, son temps d’antenne est très limité et le personnage a la réplique la plus conne de toutes « Euh… mais pourquoi on vérifierait qu’il y a personne dans la maison gné ? ». La scène où Bonnie révèle à Elena sa relation avec Jeremy était vraiment drôle et sans chichi. Je ne comprends pas cette volonté de rendre Jeremy insignifiant. Il ne parle de ses sentiments pour Bonnie à personne, il ne fait plus partie des réunions de groupes et semble quasiment se foutre du danger qui les entoure. L’acteur est tellement sexy, c’est une honte de le reléguer au dernier plan. Surtout que si c’est pour nous le tuer d’ici quelques épisodes, autant le rendre un maximum attachant, histoire que sa disparition ait un impact sur le spectateur. Je ne dis pas que Jeremy va mourir, je constate juste que les scénaristes n’ont pas trop l’air de savoir quoi faire de lui et pourraient très bien se servir de sa mort comme artifice émotionnel pour Bonnie.

Future rockstar !
Tout ce qui concernait Matt et Caroline m’a ravi. Il était temps que l’on voit un personnage chanter dans ce teen show. C’est quand même le b-a-ba. J’ai adoré que Caroline se serve de ses pouvoirs pour forcer le groupe à la suivre dans sa chanson. J’ai été trop touché par le baiser sur scène au point qu’il me semble avoir réclamé à voix haute qu’il m’arrive la même chose. Et enfin, j’ai été soulagé qu’on ait une avancée significative dans leur relation. Une fois blessé par Jonas, Matt perd son sang et Caroline est bien obligée de lui donner du sien tout en luttant contre sa soif. Une fois revenu à lui, j’avais peur que Matt soit tout calme et compréhensif et remercie sa dulcinée de lui avoir sauvé la vie tout en jurant que ses petits crocs ne changent rien pour lui. Heureusement, ce n’est pas le cas du tout. Matt se souvient des mots de Vicky dans le pilote et pense que Caroline est liée à la mort de sœur. Ça, c’est des scénaristes qui se souviennent de ce qu’ils ont écrit. Dans beaucoup de séries, Matt n’aurait jamais mentionné le fait qu’il a entendu parler des vampires précédemment. Ici, cela revient pile au bon moment. De plus, le personnage n’en devient pas détestable pour autant. On comprend parfaitement ses doutes, sa peine et  ses craintes. Puisqu’on ne le voit pas sortir de chez Caroline, j’espère qu’on reprendra la série là où on l’a laissé la semaine prochaine (ou dans un mois, je ne sais pas trop).

L’autre couple que je trouve très attrayant cette semaine, c’est celui de Katherine et Damon. Débarrassés de la Evil Katherine de début de saison, on a la Friendly Katherine qui est beaucoup plus marrante. Tous deux sont des tueurs sanguinaires qui n’hésitent guère a croquer de la chaire fraiche et tous deux sont de grands manipulateurs. J’ai apprécié que Katherine s’amuse à se faire passer pour Elena et fasse tourner les deux frères en bourriques. Le personnage a un potentiel comique encore trop inexploité à mon goût et les scènes où elles essaient de charmer Damon pour mieux se faire rembarrer étaient toutes plus drôles les unes que les autres. Dans quelle autre série peut-on voir une fille se prendre un pieu dans le ventre et exploser de rire parce qu’elle l’a bien cherché ?

Le retour d’Isabelle m’a un peu surpris mais je ne suis pas spécialement ravi de retrouver Mia Kirshner. J’ai toujours trouvé l’actrice inexpressive et le personnage de la mère d’Elena un peu gonflant. Dégage chérie ! 

dimanche 6 février 2011

Smallville – 10.12 – Collateral



Après quasiment deux mois d’absence et un retour repoussé à une semaine à cause de ces connards de la CW, Smallville fait son grand retour avec Allison Mack au générique. Au programme de ce Smallville 2011, un remake de matrinception, des dialogues à se tordre de rire, des chorégraphies hyper utiles et un épisode qui nous apprend comment avoir vraiment confiance en ses amis.

Allison’s Back

J’ai bien aimé le fait que l’épisode ne reprenne pas là où on l’a laissé. En deux mois, les scénaristes ont conscience que tout le monde se sera un peu spoilé au passage et qu’il faudra vite passer à la suite. Ainsi, dès l’ouverture on nous explique que les héros ont été kidnappés, démunis de leurs capacités, relâchés et tout ça à cause de Chloé. L’avantage de cette mise au point pré-générique, c’est qu’elle ne met pas en suspens pendant des plombes le retour tant attendu de la petite blonde. Ç’aurait été bien gonflant de se taper une moitié d’épisode où ils se seraient tous demandé qui était derrière tout ça. La bonne grosse surprise, c’est qu’ils ne sont pas vraiment libres, mais connectés à une réalité parallèle où on peut faire des trucs trop cool.

"Sarah Connor ?"
Et les trucs trop cool sont réservés à Chloé, que l’on retrouve avec un grand plaisir. C’est exactement ce dont je parlais en disant qu’Allison Mack devait quitter la série. Il fallait que Chloé nous manque pour apprécier de nouveau ses apparitions. Les scénaristes semblent d’ailleurs partager ce sentiment. Chloé sort donc des murs, explose les portes, tirent sur des flics, marche sur les murs et arrête Black Canary avec un seul bras avant de figer un couteau par la seule force de sa pensée. Le mot d’ordre dans la salle des scénaristes : Chloé arrache tout !

Pour autant, les trois autres réguliers ne sont pas en reste. Lois ouvre les hostilités avec une réplique hilarante : “Stop giving me the runaround bitch or I will come for you ! “ D’autres m’ont fait rire, mais plus à leurs dépends, comme le fait que tous parlent de leurs souvenirs comme des sortes de flashback. Mais au-delà de l’écriture lapidaire des dialogues, j’ai tout de même trouvé les interactions entre les protagonistes très pertinentes.

You’re waiting for a train, a train that will take you far away

C’est un vrai régale que de voir les scénaristes reprendre les codes, copier des séquences (« we have to jump »…BRRRRRMMM BRRRRRMMMM) et faire forcément moins bien. D’un côté, on peut reprocher la vanité du twist de la fausse réalité puisque, fondamentalement, il ne se passe pas grand-chose dans cet épisode. Mais cela permet en même temps de s’attarder sur les personnages et leur relation à grand renfort de guimauve et de questions existentielles sur la confiance en soi et en les autres.

Sexy. Funny. Blond. The Show's Best Couple ! 

Si les grands sourires Colgate, les hugs de retrouvaille et les demandes de demoiselle d’honneur m’ont fait rouler des yeux, de nombreuses scènes m’ont particulièrement touché. En fait, tout ce qui tourne autour du retour de Chloé m’a ravi. Si je n’avais pas été très emballé par les conditions de son départ, précipité et incompréhensible, j’ai été heureux que les personnages se posent les mêmes questions que moi et qu’on ne passe pas sous silence les motifs bien brumeux de sa disparition. Il lui reste encore pas mal de choses à expliquer, notament sa collaboration avec la Suicide Squad qui semble désormais quasiment sous ses ordres. J’en suis même à me demander si elle n’a pas berné la Justice League en mettant en scène cette extraction (le triangle qui endort les super héros en Egypte me semble un peu fort de la part du gouvernement mais tout à fait dans les cordes de Chloé la Prophétesse). 
Les doutes de Clark envers elle m'ont fait mal au coeur, après tout ce qu'ils ont vécu, même si je comprenais parfaitement les réserves de ce grand niais. J'ai trouvé par contre le retournement de Lois assez abrupte, à tel point que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un nouvel avatar de Chloé, à l'apparence Loissienne. 

Bon et puis le vol, c'était assez fantastique comme cadeau, même si ça risque d'atténuer le moment où cela arrivera dans la réalité.

En bref, j’ai été comblé par cet épisode distrayant, aux effets spéciaux pas trop horribles, aux chorégraphies juste assez drôles pour ne pas être désagréables (vas-y Canary, fais des roues) et aux personnages qui sentent bon la vanille depuis dix ans. L’absence de Tess était néanmoins inadmissible.