Après quasiment deux mois d’absence et un retour repoussé à une semaine à cause de ces connards de la CW, Smallville fait son grand retour avec Allison Mack au générique. Au programme de ce Smallville 2011, un remake de matrinception, des dialogues à se tordre de rire, des chorégraphies hyper utiles et un épisode qui nous apprend comment avoir vraiment confiance en ses amis.
Allison’s Back
J’ai bien aimé le fait que l’épisode ne reprenne pas là où on l’a laissé. En deux mois, les scénaristes ont conscience que tout le monde se sera un peu spoilé au passage et qu’il faudra vite passer à la suite. Ainsi, dès l’ouverture on nous explique que les héros ont été kidnappés, démunis de leurs capacités, relâchés et tout ça à cause de Chloé. L’avantage de cette mise au point pré-générique, c’est qu’elle ne met pas en suspens pendant des plombes le retour tant attendu de la petite blonde. Ç’aurait été bien gonflant de se taper une moitié d’épisode où ils se seraient tous demandé qui était derrière tout ça. La bonne grosse surprise, c’est qu’ils ne sont pas vraiment libres, mais connectés à une réalité parallèle où on peut faire des trucs trop cool.
"Sarah Connor ?" |
Et les trucs trop cool sont réservés à Chloé, que l’on retrouve avec un grand plaisir. C’est exactement ce dont je parlais en disant qu’Allison Mack devait quitter la série. Il fallait que Chloé nous manque pour apprécier de nouveau ses apparitions. Les scénaristes semblent d’ailleurs partager ce sentiment. Chloé sort donc des murs, explose les portes, tirent sur des flics, marche sur les murs et arrête Black Canary avec un seul bras avant de figer un couteau par la seule force de sa pensée. Le mot d’ordre dans la salle des scénaristes : Chloé arrache tout !
Pour autant, les trois autres réguliers ne sont pas en reste. Lois ouvre les hostilités avec une réplique hilarante : “Stop giving me the runaround bitch or I will come for you ! “ D’autres m’ont fait rire, mais plus à leurs dépends, comme le fait que tous parlent de leurs souvenirs comme des sortes de flashback. Mais au-delà de l’écriture lapidaire des dialogues, j’ai tout de même trouvé les interactions entre les protagonistes très pertinentes.
You’re waiting for a train, a train that will take you far away
C’est un vrai régale que de voir les scénaristes reprendre les codes, copier des séquences (« we have to jump »…BRRRRRMMM BRRRRRMMMM) et faire forcément moins bien. D’un côté, on peut reprocher la vanité du twist de la fausse réalité puisque, fondamentalement, il ne se passe pas grand-chose dans cet épisode. Mais cela permet en même temps de s’attarder sur les personnages et leur relation à grand renfort de guimauve et de questions existentielles sur la confiance en soi et en les autres.
Sexy. Funny. Blond. The Show's Best Couple ! |
Si les grands sourires Colgate, les hugs de retrouvaille et les demandes de demoiselle d’honneur m’ont fait rouler des yeux, de nombreuses scènes m’ont particulièrement touché. En fait, tout ce qui tourne autour du retour de Chloé m’a ravi. Si je n’avais pas été très emballé par les conditions de son départ, précipité et incompréhensible, j’ai été heureux que les personnages se posent les mêmes questions que moi et qu’on ne passe pas sous silence les motifs bien brumeux de sa disparition. Il lui reste encore pas mal de choses à expliquer, notament sa collaboration avec la Suicide Squad qui semble désormais quasiment sous ses ordres. J’en suis même à me demander si elle n’a pas berné la Justice League en mettant en scène cette extraction (le triangle qui endort les super héros en Egypte me semble un peu fort de la part du gouvernement mais tout à fait dans les cordes de Chloé la Prophétesse).
Les doutes de Clark envers elle m'ont fait mal au coeur, après tout ce qu'ils ont vécu, même si je comprenais parfaitement les réserves de ce grand niais. J'ai trouvé par contre le retournement de Lois assez abrupte, à tel point que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un nouvel avatar de Chloé, à l'apparence Loissienne.
Bon et puis le vol, c'était assez fantastique comme cadeau, même si ça risque d'atténuer le moment où cela arrivera dans la réalité.
En bref, j’ai été comblé par cet épisode distrayant, aux effets spéciaux pas trop horribles, aux chorégraphies juste assez drôles pour ne pas être désagréables (vas-y Canary, fais des roues) et aux personnages qui sentent bon la vanille depuis dix ans. L’absence de Tess était néanmoins inadmissible.
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