samedi 20 novembre 2010

Mini-reviews d'un abruti content de ce qu'il regarde

Friday Night Lights 5.04 19/20

Ça fait un long moment que je n’avais pas pensé beaucoup de bien de Friday Night Lights. Comprenez-moi : la série est toutes les semaines très bonne à plusieurs niveaux, mais je n’éprouvais plus l’émotion des débuts depuis un bout de temps. Si je ne peux pas dire avoir eu les larmes aux yeux cette semaine, j’ai néanmoins envie de saluer le fabuleux humour dont fait preuve l’épisode et la justesse millimétré du montage. J’imagine, en plus, que cette série ne doit pas être évidente à monter, avec ses scènes tournées en plan séquence caméra à l’épaule et éloignées des acteurs pour laisser libre cours à l’authenticité du jeu. Je me suis surpris à être emballé par de simples plans : Tami qui cache sa poitrine à Buddy Jr, Becky observant une photo de Tim, le regard que lance le prof à Julie quand elle sonne à sa porte, Eric qui s’éclipse quand Jess et Vince se disputent, suivi par les remontrances du coach. Ou encore le sourire de Jess lorsqu’elle entend que ses conseils ont de la valeur. Il y avait une impressionnante fluidité dans les intrigues, ainsi que de très bonnes interactions entre elles. Je me retrouve à avoir hâte de voir si Becky et Luke vont pouvoir tomber amoureux sans que l’ombre de l’avortement ne vienne tout gâcher. J’apprécie pour la première fois Mindy, même si c’est surement parce qu’elle s’est subitement transformée en Tyra 2.0. Et je suis encore et toujours impressionné par l’époustouflante justesse de jeu de Connie Britton.
Life Unexpected 2.09 14/20


Misha Barton n'est pas loin !
 
Wow ! On passe de Gilmore Girls à The Oc saison 2 en un épisode ou quoi ? C’était quoi cette plongée soudaine dans la noirceur et le soap ? Lux vole la voiture, jusque-là, normal, du déjà vu. Elle va voir l’homme qui l’a maltraitée quand elle était jeune. Dispute. Violence. Coup de pelle dans le crâne. Mmmhh watcha sayyyyy. On démarre la bagnole. On ne sait pas où on va. On fonce. Attention devant ! Bam accident ! J’ai cru que Tasha allait mourir comme Marissa. Fort heureusement on s’est arrêté là. Mais si la suite des épisodes traite des conséquences du coup de pelle dans la gueule, je me tire une balle. Et si le fils d’Emma tombait amoureux de Lux, se saoulait et tombait d’une falaise maintenant ?

Smallville 10.09 16/20

Non elle est cool cette saison. J’aime beaucoup. On est à des millénaires du surplace de l’an dernier. Alors on est aussi assez loin de la noirceur magistrale de l’intrigue Doomsday, mais vu la conclusion à laquelle elle a eu droit, c’est peut-être pas plus mal. Non cette année, Kelly & Brian ont l’air de maîtriser leur truc. Petites révélations soapesques (oh la demi-sœur cachée au nom improbable). Bonne dose de personnage comics (supergirl, aquaman, suicide squad). L’épisode de cette semaine est dirigé par un Tom Welling très inspiré (niveau réal of course, le jeu d’acteur on sait que rien ne changera). Et on a enfin un cast réuni à la watchtower avec une Lois complètement impliquée. J’ai cru halluciné en voyant Tess et Lois interagir via skype en pleine mission. En quelques épisodes, ils ont su imposer la nouvelle dynamique de l’équipe avec une aisance remarquable. Y a pas à dire, un cast light avec 4 réguliers, ça évite les casse-tête de planning et ça donne une bonne cohérence (plus de disparitions étrange pendant cinq épisodes).  Et sinon, oui, c’est toujours assez sexy comme série.
Desperate Housewives 7.08 13/20

Je ne sais plus très bien de quoi ça parlait, mais Felicia Tilman a fait résonner ses paroles dans ma tête pendant toute la semaine. Y a pas à dire, ressusciter l’intrigue des premières saisons était une idée super. Paul, Felicia et à ma grand surprise la nouvelle femme de Paul, forment un trio très captivant. Le reste me fait rire, m’afflige, me distrait ou me fait saliver. Ça dépend des fois.
Brothers & Sisters 5.08 15/20

C’est très bien cette année. Tata Braga (mon Dieu je n’arrive pas à croire que je l’appelle comme ça malgré tout ce qui s’est passé) était absolument géniale. Justin en Don Juan m’a bien fait rire. Et j’ai eu la même passion que Jéjé (oh seigneur, mais tuez-moi, je me hais, je les hais, qu’on les efface) pour les paroles françaises en pleine dispute. J’étais aussi heureux pour le crush de Nora que je l’aurais été pour une bonne copine.
Cougar Town 2.08 16/20

Ça m’a fait beaucoup rire. Cela dit, j’avais déjà bu deux pintes et je ne me souviens plus bien de quoi parlait l’épisode, si ce n’est qu’ils squattaient tous chez le copain de Jules. Ah si, c’était la nouvelle copine de Travis. Ouais c’était drôle. Surtout la mort du verre. Ouais chouette épisode.
Community 2.09 17/20

Je me demandais si j’allais rire au départ. Mais la scène des guns a eu raison de moi. Par contre, je commence à croire qu’ils vont doucement se débarrasser de Pierce. Ou bien l’acteur est-il réellement en chaise roulante et a besoin de repos ? En tous cas, on ne l’a guère vu dans cet épisode. Vous me direz, Britta non plus. Et ils ne manquaient pas étrangement.

En vrac, ça faisait vachement de bien de changer de prof dans Glee, The Good Wife continue d’être très bien, Modern Family me fait moins rire qu’avant et Raising Hope est de moins en moins drôle et attachante. Quand à The Event, c’est une putain de série qui n’a pas peur d’échanger la dynamique des rôles entre ses deux héros.

jeudi 11 novembre 2010

Smallville - 8.01 - Odyssey

En achetant le coffret de la saison 8, j'ai eu envie de relire sur le forum de Perdusa ce que j'en avais pensé à l'époque. Et à la lecture de ces textes, je me suis dit qu'ils méritaient mieux que de moisir au fond d'un forum




Après une saison 7 heurtée de plein fouet par les grèves et des acteurs quittant le navire, Smallville fait un retour plein de torse nu (dont celui d’Hartley qui sera présent toutes les semaines au générique, c’est dire si l’intention est cachée), de vestes rouges, et de scènes dramatiquement drôles.

JLA : Missions numéro 1 « Il faut sauver le Sadomaso Clark »

Clark étant un cas social, il n’y a pas plus que trois personnes qui se soucient de sa disparition suffisament assez pour partir à sa recherche. A une époque, il aurait sans doute s’agit de Lana, Lex et Chloé. Sauf que Lana n’en a plus rien à foutre de rien (chloé disparaît, son ex-mari disparaît, Clark disparaît, et elle joue à Street Fighter pendant ce temps). Chloé est bien trop occupée à faire des calculs compliqués pour des geek (aka : méchant monsieur à lunettes sans vie sociale… tiens mais c’est Clark !) et à retrouver des super héros grâce à leur portable (qu’ils emmènent toujours sur eux au cas où un pote du lycée voudrait les revoir). Ce sont donc trois Justiciers de la Ligue Américaine qui se ligue en Amérique pour mener la justice et retrouver Clark. Un Clark qui se trouve en vérité dans un camp de sport russe où il se fait maltraiter (car il aime ça et qu’il en redemande) par des russes qui parlent russe de temps en temps. Oliver arrive à temps pour participer aux jeux sadomasochistes de Clark. Ils se frappent tous deux virilement avant qu’Oliver ne prenne le fermier par derrière en plaçant un couteau sous sa gorge. Cette petite danse du kamasutra aura découragé les russes, conscients de ne pas être au niveau de ces deux experts, qui les laisseront repartir la queue entre les jambes.

JLA : Mission numéro 2 « Il faut transpercer le Sadomaso Clark de part en part »

Une fois cette première mission effectuée, il serait temps de penser à sauver Chloé qui ne s’échappe pas de sa prison secrète. Mais deux collocataires viennent lui tenir compagnie. En effet, alors qu’il prenait une douche, Aquaman avait son portable sur lui et s’est fait repéré par les vilains. De même, Black Canary n’était pas très discrète sur les toits et s’est faites plus ou moins avoir comme une grosse merde. Tous deux, suivant l’exemple de Clark et Oliver, s’adonne à des pratiques douteuses, mais pas avec Chloé qui elle possède une storyline amoureuse avec un homme amoureux mais qui ne sert pas à grand chose. Pendant ce temps, Clark et Oliver ne peuvent résister à leurs pulsions et jouent à un jeu avec des flèches à enfoncer dans le corps. Un jeu qui sera malheureusement fatale à ce pauvre Clark. Oliver, confus, sera témoin avec Chloé, du retour du joker.

Hihihi hahaha

Non pas lui. Je parle d’un vrai joker. La carte miracle que sortent les scénaristes à chaque fois qu’ils ne savent pas comment se débarrasser d’un problème. Maritan Manhutter refait surface après un an d’absence et sauve Clark de la mort… Mais perd ses pouvoirs en même temps ! D’une pierre deux coups. Bravo Kelly et Brian (et les deux autres là !).

Why so serious ?

Oui, ce n’est pas le sérieux qui caractérise Smallville et puisqu’on reste dans le registre comique, introduisons la nouvelle patronne de Luthorcorps : une femme qui manque cruellement de charisme, dont le nom même m’échappe et qui passe son temps à prétendre qu’elle peut remplacer Michael Rosenbaum. Si le chauve était de moins en moins convaincant ces derniers temps, je ne suis pas sûr que Kelly et Brian (et les deux autres là !) s’en soient parfaitement tirés avec ce personnage ronflant.

Mais enfin, c’est Smallville. Bon retour au pays où les mères sénatrices se foutent du destin de leur fils, où devenir journaliste est plus facile qu’être caissier et où finalement, les vestes rouges sur des T-shirt bleu, ça traverse les modes.

mardi 2 novembre 2010

Psycho 2


Avec Maud, on a regardé Psychose 2, qui se déroule 23 ans après le premier opus d’Alfred Hitchcock. J’en avais entendu dire un peu de bien, mais honnêtement, je m’attendais tout de même à une petite bouse des années 80.
Eh bien, si le film en lui-même a un peu vieilli, notamment dans ses effets gores cheap, je dois admettre que l’histoire m’a autant, voir plus, captivé que le premier. Je me suis retrouvé à avoir le sommeil agité par Norman Bates et ses troubles maternels. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai été élevé par une femme seule et que, si ma mère s’était révélée aussi cruelle que celle de Norman, je me serais moi-aussi retrouvé à poignarder des filles sous leurs douches, mais j’ai toujours éprouvé un profond malaise envers l’histoire de Norman Bates.
Le fait qu’il empoisonne sa mère à 12 ans, qu’il parle pour elle, s’habille comme elle et s’empêche d’aimer les filles qui l’attirent alors que la vieille garce est morte et enterrée me fout vraiment dans tous mes états. Perkins bien sûr est absolument saisissant dans cette séquelle. 23 ans après avoir interprété Norman, il retrouve le personnage dans ses moindres mimiques, ses incertitudes envers les femmes et, au fond, sa tendresse.
Vera Miles, par contre, est méconnaissable. Si je n’avais pas lu son nom au générique, je n’aurais jamais cru qu’il s’agissait de la même actrice que dans le premier film. Son visage a réellement changé et quant au personnage, on peine à retrouver la femme intrépide et intelligente du film d’Hitchcock. Cela dit, en 23 ans, on peut imaginer une femme vieillissante devenant de plus en plus aigrie et avide de revanche.
Le personnage de Mary est très intéressant. Il est dommage que l’actrice choisie pour le rôle soit aussi limitée. Elle qui se demandait, à l’époque, pourquoi la presse n’avait d’yeux que pour Perkins, il aurait fallu lui dire « parce que c’est un immense acteur et que toi, tu as une coupe atroce mais aucun charisme! ».
Les dernières minutes du film m’ont vraiment bouleversé et donné une furieuse envie de voir le numéro 3. Mais pas tout de suite. D’abord, il faut que je me remette de cette horrible histoire.