vendredi 19 octobre 2012

IMPRESSIONS SUR LES RETOURS 4

American Horror Story Asylum S02e01



Quelques mois plus tôt Ryan Murphy, Brad Falchuk et Tim Minear préparent leur rentrée...

Tim : OK les gars, je vais commencer à plancher sur le Premiere d'Asylum. C'est quoi les idées maîtresses ?

Ryan : Je veux un asile. Et je veux des bonnes soeur. Et je veux le cul d'Evan Peters.

Tim : OK…

Brad : Une bonne histoire d'asile. Avec des monstres qui font peur et des patients pas vraiment fous.

Tim : Il pourrait y avoir une journaliste qui enquête…

Ryan : Une journaliste ? Je les hais ! Ils critiquent mes oeuvres comme s'ils savaient mieux que tout  le monde mais ils ont torts ! Moi je sais. JE SAIS ! Je sais que les bruts qui me mettaient le nez dans ma merde au lycée auraient fini par danser avec moi sur Single Ladies !

Brad : Il a arrêté ses cachets. C'est pour sa créativité, il parait.

Ryan : Je veux que la journaliste souffre. Qu'elle soit lesbienne et qu'on s'en serve contre elle. Qu'elle pleure et soit attachée, impuissante, violée !

Brad : Peut-être pas dès le premier épisode Ryan, passons peut-être plus de temps avec Evan.

Ryan : Oui… Evan… Je le veux à poil ! Je veux voir son cul ! Pourquoi on n'a pas vu son cul l'an dernier ?

Tim : Bah il jouait un ado. Déjà qu'il baise Connie Britton avec une combinaison en latex.

Ryan : Rien à foutre ! Je veux qu'il soit vieux ! Et marié avec une noire ! Qu'il perde tout parce que les racistes sont partout. Qu'ils se fassent enlever par des aliens, qu'il ait une puce dans le cou et qu'on finisse par lui donner de la bouillie à manger !

Brad : Il est lancé, tu notes tout  ?

Tim : Ouais c'est bon, je note !

Ryan : Et puis… Et puis… Je veux qu'il crache à la gueule de Jessica Lange. Comme avec sa mère. Et que pour ça, elle lui mette le cul à l'air, et le lui fouette jusqu'à ce que ça saigne. Comme avec ma mère. Et après, je veux que ça donne envie à une nonne et qu'elle montre son cul aussi pour se faire fouetter.

Brad : On adaptera quand il sera sur Glee, t'inquiète.

Tim : Ouais ouais…

Ryan : Jessica je veux qu'elle fasse d'autres trucs aussi. Qu'elle se parfume et caresse sa peau flasque et vieillissante de sale botoxée ! Je veux qu'elle ait envie de baiser le curé. Qu'elle croit le baiser. C'est qui le curé ? 

Tim : Joseph Fiennes…

Ryan : Oh… Joseph Fiennes… Oh…

Brad : Pour l'épisode 2 peut-être Ryan.

Ryan : Et je veux des moches. Des très moches avec des dents dégueulasses et abjectes.

Tim : L'équipe de maquillage fait un super boulot, ils pourront…

Ryan : NON ! JE VEUX DES VRAIS ! Des vrais laids que je pourrais emmener boire un verre après le tournage. Ils me feront me sentir beau et spécial. Je veux des moches.

Brad : OK Ryan, des vrais moches, ça marche.

Ryan : Cette saison va être formidable. Ils diront que je suis la figure de proue du mouvement Gay avec The New Normal, le génie du Teen Show renouvelable avec Glee et le maître de l'horreur avec…

Tim : Ouais bon, donc ça fait beaucoup à caser dans un seul épisode. Faudra surement couper au montage.

Ryan : La seule chose qu'on coupera, c'est les respirations. Ça sert à rien de respirer. A RIEN ! C'est ce que j'ai appris à mon chien quand j'avais treize ans. Je le détestais tellement. C'était mon meilleur ami. Toujours à me suivre et à me lécher partout. Après j'ai mis sa tête dans le broyeur.

Tim : Putain Ryan…

Brad : On va aller sur le plateau de Glee, ça lui fait toujours du bien de les voir répéter.

Ryan : Elle est plus là cette salope de Dianna Agron ?

Brad : Non on l'a virée Ryan, t'inquiète pas.

Tim : Elle revient en guest non ?

Brad : Putain ta gueule. Tu veux qu'il s'énerve ou quoi ? N'oublie pas qu'il t'a fait et qu'avant lui, tu n'étais qu'un gratte papier aux séries pathétiques ou annulées. Dollhouse, non mais sérieux ! Personne ne retiendra ton nom alors reste à ta place de scénariste médiocre, ce que tu es vraiment.

Tim : Joss me manque...

vendredi 5 octobre 2012

IMPRESSIONS SUR LES RETOURS 3


SUPERNATURAL



Je n'aime plus cette série.

Je me suis forcé à regarder la saison 7 dans son intégralité avec beaucoup de peine. J'étais prêt à laisser sa chance à la saison 8, mais ce Premiere m'a tapé sur le système.

Supernatural est devenu une série qui ronronne. Elle ressert la même sauce et la même histoire encore et encore sans innover. Dean a passé un an dans un endroit horrible et le voilà de retour. Comme en saison 4. Et comme Sam en saison 6. Ça fait donc trois fois qu'une saison se termine avec l'un des frères "mort" et prisonnier d'une dimension infernale, et trois fois que la saison suivante démarre sur son retour après une ellipse durant laquelle l'autre frère a vécu sa vie. 

Je ne veux pas savoir ce qui est arrivé à Dean à grands coups de flashbacks et je me fous royalement que Sam ait emmené un chien chez le vétérinaire. Merde quoi ! 

S'ils avaient eu des couilles, les scénaristes auraient osé séparer les deux frères pendant au moins une dizaine d'épisodes. On aurait repris l'histoire là où on l'a laissée, avec un Dean au purgatoire et un Sam à sa recherche. Cette histoire là, je l'aurais suivie avec intérêt. Mais là, revenir si vite à la routine. Saving people, hunting things : family business… Non merci les gars.

En tout cas pas toute l'année.
Peut-être qu'en Juin, je verrai cette saison d'un coup mais d'ici là, Sam et Dean s'engueuleront sans moi.  

mercredi 3 octobre 2012

IMPRESSIONS SUR LES RETOURS 2


SWITCHED AT BIRTH



Si on attend d'une bonne sitcom qu'elle délivre sa dose de rire minimum par semaine, j'attends de Switched at Birth qu'elle me fasse verser ma petite larme à chaque épisode.
De ce côté là, la série est plutôt avare depuis son retour. Je ne vais pas aller jusque'à dire que la qualité du show s'en trouve diminué, mais j'avoue que j'aimerais bien qu'elle recommence à tirer sur la corde sensible. 
Il est évident que la série ne pourra pas éternellement parler de l'échange d'il y a 16 ans. Toutefois, j'ai l'impression qu'on n'a pas encore fait le tour des relations entre ces deux familles que déjà on s'éloigne du sujet principal : Bay et son streetart prennent de la place, Daphné à la cuisine devient l'enjeu de tout un épisode et Toby commencent même à avoir ses propres intrigues. 
Quand apparaît le titre de la série en début d'épisode, j'ai de plus en plus l'impression qu'il n'a aucun rapport avec ce que je viens de voir. "Toby ne veut plus jouer de la guitare" : SWITCHED AT BIRTH… euh….
Cougar Town a eu le même problème mais au moins il s'en amuse.

Je râle beaucoup, mais je suis loin de bouder mon plaisir devant la série. Les arcs demeurent très intéressant, Emmet est toujours aussi craquant (voir plus) et j'ai toujours hâte de voir la suite. 

L'intrigue de Daphné me met assez mal à l'aise, mais peut-être est-ce dû à une surinterpretation de ma part. En effet, voilà une jeune fille qui a grandi sans père. Celui qui la abandonné n'est qu'un étranger pour qui elle ne ressent rien. Son père biologique est sympathique, mais ils sont loin d'avoir développé une complicité égale à celle de Regina et Bay. Du côté sentimental, Daphné n'a jamais été très enjouée. Elle est vaguement sorti avec l'ex de Bay sans conviction, elle a confondu amour et amitié avec Emmet et a laissé Wilke l'a charmer sans jamais trop s'attacher. Le premier pour qui elle craque vraiment est de dix ans son ainé. C'est son supérieur en cuisine. C'est un homme qui a de l'expérience, qui couche avec la mère d'Emmet… La recherche du père absent est tellement criante que j'ai beaucoup de mal à ne pas juger ce nouveau couple. 

J'ai du mal à voir autre chose qu'une profonde erreur et, de plus, un comportement irresponsable de la part du cuistot. Je n'aurais pas du tout eu le même avis s'il avait été question de Bay. 

Cela dit, je sens que cette intrigue risque de déclencher des crises de larmes, surtout si j'ai vu juste et que Daphné réalise qu'elle recherche l'image de son père à travers le chef. 

mardi 2 octobre 2012

IMPRESSIONS SUR LES RETOURS 1


THE GOOD WIFE S04E01





J'ai été très heureux que l'affaire de la semaine implique directement Zack. S'il y a bien une chose qui m'a gonflé l'an dernier, c'est le temps passé sur les dossiers d'Alicia plutôt que sur la vie personnelle et politique des personnages. 
J'ai l'impression que les King ont décidé de recentrer cette saison sur les personnages. 

Ça ne veut pas dire qu'on n'aura plus d'affaire du jour, mais qu'elles trouveront davantage de résonance ou prendront moins de place, comme c'était le cas en saison 2 (où les attouchements sur une masseuse influaient la campagne de Peter, où les écoutes d'un client menait à Eli Gold, où la vendetta contre Lockardht/Gardner mettait en péril le secret de Kalinda et où Alicia travaillait sur une affaire tout en roulant avec son frère). Voilà ce que je veux  pour cette saison : un bon mélange entre vie professionnelle et personnelle.

Avec l'arrivée du mari de Kalinda en tant que client, cela semble bien parti. Si j'ai été agréablement surpris par l'efficacité des scènes d'actions, je me serais bien passé des incrustes en post-prod. Je tolère les fonds verts derrière le bureau de Diane quand ils veulent mettre de la neige, mais s'ils ne peuvent pas tourner un plan d'ascenseur sur un parking, qu'ils se contentent d'un contre-champ. C'était très voyant, très cheap et très évitable. Je serais tout aussi vexé que les scènes de voiture soient soudain filmées en studio.

Pour en revenir à l'intrigue de Kalinda, même si je ne suis pas trop déçu, j'avoue que je m'attendais à un peu mieux de la part de Nick le-mari-diabolique-qui-fait-trop-peur-à-Kalinda. L'homme au téléphone (un larbin finalement) en fin de saison 3 était bien plus inquiétant. Ils peuvent encore se rattraper mais il va falloir m'expliquer ce que Kalinda fuyait. Parce que pour l'instant, on a juste un mec un peu chiant et un peu intrusif. Mais au-delà de ça, c'est Kalinda qui agresse la première le larbin, qui appuie là où ça fait mal, qui se jette sur son mari dans l'ascenseur et qui le menace d'une arme. Alors oui, il est sûrement dangereux, sûrement manipulateur et sûrement très fort, mais pour l'instant, j'ai l'impression que Kalinda n'a pas grand chose à craindre à part de se faire enquiquiner sur son lieu de travail. Ça valait vraiment le coup de disparaître, de changer d'identité et d'agresser un mur avec une grosse masse !