samedi 25 septembre 2010

Smallville – 10.01 – Lazarus


Vous voulez connaître le vrai secret de Clark ? Demandez-vous à quoi sert exactement le marteau... 


Au programme de ce season premiere de la dernière saison, du bon, du moins bon et du très con, comme d’habitude. Il y a des pistes intéressantes et l’histoire semble moins longue à suivre que celle de Zod l’an dernier.

La Plus Grande Menace que le Monde ait JAMAIS Connue, numéro 5
C’est bien connu à présent, chaque année, Clark va devoir affronter son pire ennemi, le truc le plus dangereux auquel il ait jamais été confronté. La sauce avait plus ou moins pris au cours des saisons passées. Disons qu’une armée de mutants à la solde de 33.1 pouvait paraître dangereuse. Bien plus qu’une boule violette censée contrôler Clark. Mais bien moins que l’Ultime Destructeur de la Terre, qui malgré une conclusion mollassonne, aura surpassé la menace des figurants Kandoriens de la saison passée.

Au sommaire de cette ultime saison donc, un nouveau vilain que l’on a encore bien du mal à saisir, ce qui n’est pas un mal. Dans le season premiere de la saison 9, on avait déjà l’impression d’avoir fait le tour de Zod. Or cette année, Darkseid (si c’est bien le coco que j’ai reconnu en fin d’épisode) se la joue très discret et mystérieux.

Oui oui, discret et mystérieux !

Résumons ce que l’on a appris :
Tess est morte en fin de saison dernière. Peu après, une mamie est entrée dans sa chambre et l’a conduite à Cadmus Labs où Tess se réveille guérie de sa blessure et accessoirement toujours vivante. Sur place, des dizaines de clones de Lex l’accueillent avec plus ou moins de sympathie. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur Alexander, la version enfant gentille de Lex, jouée par un énième nouvel acteur. Tess n’étant pas très maligne, elle libère un vilain vieux Lex qui fait le vilain pendant dix minutes avant de mourir de façon idiote après avoir confirmé la mort de Lex1.0 en saison 8. Personnellement, ce n’est pas après m’avoir sorti un labo de clones qu’on me fera croire qu’un mec chauve inexplicablement malade en saison 8 était le véritable Lex. Le côté obscur de l’histoire, c’est l’origine de ce labo. Etait-ce un projet de Lex ? De Darkseid ? Des deux ?
Les vilains petits points rouges et noirs
Autant de questions qui ne sont pas vraiment éclairée avec l’intrigue d’Oliver et Chloé, plutôt confuse elle-aussi. L’an dernier, Oliver était kidnappé par des trucs assez agressifs avec les conduits d’aération. Il s’avère que ce ne sont que des hommes qui aiment torturer les gens tout nus. Pour le retrouver, Chloé n’hésite pas à mettre en péril sa santé mentale. Ensuite, hors champ, elle parvient à organiser un échange pour le sauver. Qui sont ces gens ? Pourquoi ont-ils acceptés cet échange ? A entendre le discours du bourreau, j’ai pensé au DDS (Departement of Domestic Security bitch !) qui avait cherché des poux à Chloé en saison 7. J’imagine qu’elle est partie bosser pour eux, histoire qu’Allison Mack aille faire ce qu’elle a à faire et puisse revenir de temps à autre au long de la saison.
Personnellement, je trouve que Mack fait un peu chier. On la sent vraiment absente de l’épisode, l’esprit déjà ailleurs. Je suis prêt à parier qu’elle ne joue même pas son rôle dans la scène de l’échange, couverte d’une cagoule. L’actrice n’exprime aucune émotion. Et son inquiétude pour Oliver est loin de transpirer. Kristin Kreuk, pour ses cinq épisodes en saison 8, avait eu la décence d’offrir au personnage de Lana une de ses meilleurs interprétations.
C’est comme Michael Rosenbaum. On imagine bien Kelly et Brian l’appeler pour qu’il vienne jouer sa version vilaine vieillie. Mais par caprice, celui-ci préfère encore s’abstenir, laissant un acteur non pas médiocre mais assez éloigné du jeu de Rosenbaum prendre sa place.
Lois & Clark
Ça fait un bien fou que Lois connaisse le secret de Clark. Même si pour l’instant, ils n’en sont pas encore au full disclosure, on imagine mal la série tenir longtemps cette dynamique. Même si les petites scènes où elle fait mine de jouer l’idiote étaient terriblement mal écrites, il s’en dégageait un petit charme digne de la série des années 90. Après, je pense qu’à trop faire de clin d’œil, la série se mord la queue.

Ça va peut-être aller là !
Entre Lois sur la croix, Clark le Dieu Atlas et la petite conversation paternelle digne des premières saisons, on perd un peu notre temps entre nostalgie et référence mal placée. Lost a prouvé l’an dernier qu’une surenchère de référence aux saisons passées étouffe le récit et lui donne un air prétentieux.
Par contre, j’aime bien le nouveau Clark un peu plus sombre, violent et imbu de sa personne. Il va sans dire que c’est toujours plus appréciable qu’un héros parfait sans relief.
Les conneries de l’épisode


Il n'y avait pas un truc sur ton torse ?

Chaque épisode recèle son nombre d’idioties. Celui-ci n’échappe pas à la règle, et ce très tôt :
- Lois et Clark en pleine rue en début d’épisode, sans voiture ni passant alors que le soleil se lève. Dé-bile.
- Lois et Clark au Planet complètement vide en pleine journée (le budget figurant a été charcuté ou quoi ?)
- L’espèce de vague verte immonde qui surplombe Clark dans sa scène dans le champ. Inutile et mal fait.
- La clé qui fait des siennes et téléporte Clark ET le costume à la Forteresse, apparemment débarrassée de ses colonnes noircies par Brainiac.
- Le beau torse d’Oliver, guéri de son Z zodien.
Si les conclusions sont un peu faites à l’arrache (Chloé et son échange, Alexander qui trouve le manoir, Lois en Afrique), elles laissent des pistes intéressantes pour la suite de la saison.

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