mardi 21 décembre 2010

Desperate housewives - 7.10 - Down the Block There's a Riot

Après plusieurs visionnages et des discussions autour du sujet, j’ai enfin eu envie de mettre par écrit tout ce que j’avais pensé du mid-season finale de desperate housewives. Enfin c’est un bien grand terme pour un épisode dont la suite revient dans deux semaines. Mais tous les ingrédients de l’épisode spécial d’avant Noël sont réunis. Et plus.
Bang !

L’épisode spécial
Le premier épisode a avoir ouvert la voie à cette tradition est « Bang ». Probablement le meilleur épisode que la série aura jamais, il réunissait le cliché et son dépassement dans une intrigue de prise d’otages déclenchée par une housewife, subie par trois autres (oui Eddie était une housewife, et c’était la meilleure) et offrait la part belle à chaque personnages sans en négliger aucun.
Celui de la saison 4 parlait d’une tornade. Dans mes souvenirs, il était assez bien foutu. Je garde en mémoire le rapprochement Gaby-Eddie, le cri de Lynette et une emmerdeuse emportée à travers une porte. Le défaut de cet épisode était son manque de connexion aux intrigues. Un événement perturbateur quasi divin venait bouleverser Wisteria Lane et offrir des conclusions bien faciles à certaines intrigues.
Malheureusement, cet artifice perdura au cours des saisons. Si bien que l’incendie dans le bar et l’avion qui s’écrase en pleine rue ont eu le mérite d’être des épisodes assez prenants et mémorables, mais étaient loin d’égaler la montée en puissance de celui-ci.
De l’art d’oppresser son spectateur
Le mot qui est revenu dans les conversations que j’ai eu avec mes amis (Rémi Guastalli et Maud Deschambres pour ne pas les citer, ils ont facebook s’ils vous interessent) est « réac ».  Oui dans cet épisode encore plus que dans d’autres, la série sert un discours des plus réactionnaires. Cependant, ce discours m’a moins posé problème que les précédents (tels qu’un psychopathe devenu tueur de femmes à cause de son ivrogne de mère ou un bébé pouvant hériter du gène du criminel à cause de son grand-père).
En effet, pour une fois, les scénaristes de DH ne disent pas tout à fait clairement derrière quelle opinion ils se rangent. Les habitants de Fairwiew refusent qu’un centre de réinsertion pour anciens tolards ouvre dans leur rue. Ils tiennent tous un discours protectionniste à la limite de l’intolérance. Venant de personnes dont les maris (Carlos, Mike, Orson…) ont tous fait de la prison, c’est tout de même assez abject.
L’épisode monte en tension. Les gays se font manipuler par Paul et lui vendent leur maison. Le quartier se retourne contre eux. Lors de l’inauguration, le maire vient faire un discours et les habitants préparent leurs pancartes pour exprimer leur mécontentement. A ce moment, je m’étonne qu’aucun personnage n’ait encore remis en cause la légitimité de leur action.
Et c’est Parker Scavo, un personnage que j’ai du googler pour me souvenir de son prénom, finit par demander à une Lynette plus tête à claque que jamais si leur position est vraiment morale. A ce moment, on n’est encore dans du DH tranquille même si on sent que quelque chose cloche.
Ce n’est qu’à partir du moment où Juanita fuit sa maison pour se perdre dans la foule sous les yeux d’une Gaby terrifiée que j’ai commencé à vraiment angoisser. Là-dessus, l’épisode s’accélère. Le montage en parallèle dépeint à merveille une situation de plus en plus angoissante. Notamment par cette scène (la plus réac de l’épisode) où un détenu vient emmerder Bree chez elle. C’est la scène qui me pose le plus problème tant par son absurdité que pour son côté didactique. « Oui d’accord, elles sont un peu réac nos housewives, mais regardez, elles ont bien raison. Les gens qui sortent de prison sont des roublards qui veulent les violer dans leur propre maison. » Au secours.
Heureusement, l’incident est vite expédié par un John Schneider plus écoeurant que jamais et par un Brian Austin Green au look d’ancien tolard. Hmmm.
Au même moment, la foule s’énerve contre le maire, Renée (qui commence à devenir un de mes personnages favoris, sorte de nouvelle Eddie) s’énerve contre Susan (insupportable dans cet épisode) et Gaby ne trouve toujours pas sa gamine. Le fait que tout le cast soit réuni au milieu de cette chaudière en train de péter dans tous les coins rend les mains moites. Pourtant, on sent que ça n’a pas encore explosé. Keith se bat avec son père. On le prend pour un ex-tolard. On le tabasse. Bree tire un coup de feu en l’air pour les arrêter. Silence complet. Ça y est, on y est.

Tous sur Susan !

Les cinq minutes suivantes sont un déchainement de chaos parfaitement scénarisé. Susan se fait embarquer par la foule avant d’être piétinée. Gaby se cache sous une voiture pour mieux sauver sa fille d’habitants en colère. Lynette tente d’aider le plus de monde possible mais surtout ses VOISINS ! Et Renée fait preuve d’une grande bonté d’âme en cherchant parmi la foule la femme qui a essayé de la virer du quartier (I love you Renée).

Cette longue séquence laisse le cœur battant, les yeux écarquillées et une certaine impression d’avoir assisté à un moment grandiose. Je trouve ça assez formidable que la série soit capable de réaliser des séquences pareilles sans que ça ait l’air ridicule et sans trahir son style visuel (pas de caméra à l’épaule trop appuyée ou de zoom frénétiques) ou sonores (un thème musical quasi identique à toutes les séquences un peu rythmée de la série ; je me demande comment le compositeur fait pour ne pas se suicider).
Au final, on a un très bon épisode de sweeps du au fait que la situation catastrophique est déclenchée par les héroïnes elle-même (Bree et Lynette en l’occurrence), ce qui n’était pas trop le cas de l’avion, de l’incendie ou de la tornade. A présent, comme d’habitude, il faut s’armer de courage. Car l’épisode suivant ne pourra qu’être complètement raté.
Et à mon avis, c’est Mike qui a tiré sur Paul.


mercredi 1 décembre 2010

Smallville - 9.09 - Pandora

Cette review avait été écrite à l'époque de la diffusion de l'épisode mais a été refusée par Ju. Un an après, la voici pour vos yeux émerveillés.

Puisqu’I.M.D.B. raconte n’importe quoi en matière de diffusion, je vous livre presque en retard la review de ce mid-season finale, que je croyais prévu pour la semaine prochaine. Mais cela semble plus logique que cet épisode conclut la première partie de la saison, puisqu’il offre, contrairement à l’autre série regardée avec Blackie le même jour, une avancée considérable dans l’arc de la saison. Le tout saupoudré d’une profonde débilité, et pas toujours là où on l’attend…

Nom de Zeus

Alors que tout le monde, à part Doc Brown et Farfadet, se plante, Smallville réussit à ne pas tomber dans le piège des failles temporelles. C’est assez étonnant pour être noté. La Reine des Incohérences scénaristiques n’aurait pourtant eu aucun mal en principe, mais non, tout tombe juste. Au point qu’on peut en faire un petit résumé.

Le Petit Résumé de Petite Ville



Mid-Season Finale oblige, Tess décide qu’il est grand temps pour elle de savoir pourquoi Lois apparaît dans les rames de métro qui déraillent. Elle utilise donc la technologie de Summerholt pour infiltrer l’esprit de la journaliste, et sans portes rouges cette fois. On découvre ainsi ce qui est arrivé au meilleur personnage de la série dans le futur. Comme prédit plus tôt, Lois y a bel et bien rencontré sa bonne copine, la fée de la facilité scénaristique. Mais également un ennemi redoutable : le fond vert. Probablement l’une des choses les plus monstrueuses de la série.

Present Day



Parlons cinq minutes du moins intéressant, c’est-à-dire de ce qui se passe dans le présent, cet espace temps rigolo filmé en studio où la série se contente du strict minimum pour que l’épisode ne lui explose pas son budget avec ses fonds verts moches.

En début d’épisode, Clark est persuadé que c’est Chloé qui a kidnappé Lois. Cela n’aurait rien d’étonnant vu tout ce que la petite blonde s’est permis dernièrement. Je m’arrête d’ailleurs sur ce développement assez étonnant du personnage. Au cours de la saison 8, Chloé avait montré à plusieurs reprises qu’elle était prête à tout pour Clark, même à embrasser les plus sombres extrémitées, comme le meurtre (8.07 - Identity).

Alors que les agissements de Chloé étaient présentés de façon très sombre en fin de saison 8, il ne se dégage aucune moralité des exactions de la jeune femme cette année. Elle installe des caméras partout chez ses amis, fait vivre un enfer à Oliver et fait preuve de beaucoup de froideur dans la plupart de ses scènes. En même temps, ces dernières se résument souvent à la voir taper sur un clavier en regardant un écran d’un air figé. Difficile d’avoir l’air autre que froid quand on a que ça à jouer. Cette année, les scénaristes ont légèrement laissé tomber Chloé. Et ce n’est pas sa mort dans le futur qui me fera penser le contraire.

En vérité, Kelly et Brian, les scénaristes que j’adorais quand ils écrivaient bien, se sont montrés très paresseux, à présent qu’ils sont les seuls maîtres à bord. Et pour le moment, j’estime que cette saison neuf est de trop. La série disposait de tous les éléments nécessaires pour se conclure l’an dernier et c’est bien dommage que la CW ait décidé de la renouveler. Je me demande à quoi aurait ressemblé le Series Finale s’il avait eu lieu en saison 8 avec toute l’intrigue Doomsday. Jimmy ne serait sûrement pas mort. Chloé, elle, y serait passée. Et il n’y aurait jamais eu cet incontestable détour qu’est le Blur Tout Noir. Le Red-Blue-Blur était le prélude idéal à Superman et c’est en entendant Lois l’évoquer dans le futur que j’ai pris conscience de la marche arrière qu’a opérée la série cette année.

Non seulement l’intrigue de cette saison 9 est beaucoup moins réussie que celle de Doomsday, mais en plus elle est portée par un Callum Blue larmoyant, pas le moins du monde impressionnant dans son rôle de Major au Mauvais Caractère qui parle avec un marshmallow dans la bouche. Affligeant !
Si j’ai bien conscience qu’il s’agit d’un bon acteur, je suis quand même désolé par cette erreur de casting monumentale. C’est bien simple, Zob n’arrive jamais à être aussi intriguant et inquiétant que Tess.
Tess est sans doute l’une de celles qui se tire le mieux de ce début de saison. Loin de l’unilatéralité de Zob, elle campe une méchante convaincante, capable de sadisme et de candeur à tout moment. J’aime aussi beaucoup que le personnage soit des plus couard et n’hésite pas à hurler à gorge déployée quand un zombie débarque dans son manoir. De même, quand elle tire sur Stuart, son assistant geek à qui je prêterais bien une lovestory avec Chloé, elle doit immédiatement mentir à Clark sur les raisons de son geste. Sa dévotion pour le Voyageur est également un des aspects qui me fait aimer Tess, même si je me demande jusqu’à quand durera cette dévotion.

Mais assez discuté, passons aux choses sérieuses. Enfin, débiles quoi.

Back To The Future

A grand coups de prises Kryptonnite dans les tempes ou dans les paumes, on découvre ce qui est arrivé à Lois quand elle était en 2010. Et comme convenu c’est l’Apocalypse : les voitures ne roulent plus, le soleil est rouge et Ju est rédacteur en chef de pErDUSA. Horrible !

Point d’inquiétude pourtant, tout n’est pas perdu. En effet, si vous disposez de la vieille montre toute pourrie que vous a offert votre papa, presque aussi nul que la montre, vous pourrez sauver votre dulcinée d’une mort certaine. Ou au mieux, d’un joli Z tatoué dans le dos. Brrr…

Mieux, au moment où votre décapitation est assurée, vos anciens amis qui ne vous ont pas parlé depuis des mois choisiront cet instant pour tirer des flèches de kryptonnite dans tous les sens. Parce que tout le monde sait qu’un manoir avec des caméras partout, c’est bien plus facile à investir qu’une grange reconvertie en prison (c’est-à-dire avec trois pauvres grillages foutus au hasard dans les coins). La résistance formée par Chloé et Oliver est d’ailleurs un groupe nombreux composé à la fois de Chloé et Oliver… Oui, les figurants qui tirent des flèches disparaissent mystérieusement après le sauvetage de Lois et Clark.

En même temps, qui aurait besoin d’eux quand on a la Watchtower. En effet, la Tour la Plus Haute de Metropolis possède en son sein le virus ultime qui permettra au fils de Jor-El de retrouver ses supers pouvoirs, et à la Terre son super soleil.
C’est quand même formidable ça. Heureusement qu’elle est là la Watchtower. Elle passe juste pour une conne quand on se demande ce qui l’a poussée à attendre des mois avant de lâcher son virus. Un virus très efficace puisque, tandis que le cast trouve malin de courir dans les rues désertes en hurlant : « wouhou, on est là ! », la tour solaire perd tout ses effets et c’est un soleil radieux qui tombe sur eux. Ou sur leur cadavre.

Car entre temps, Chloé nous a joué sa scène du Sprint de la Mort dans son intégralité et s’est reçu des tomates pour son incroyable médiocrité. Je ne sais pas vous, mais moi j’imaginais quelque chose de plus fun, quand je voyais Chloé courir : une bombe derrière elle, quelqu’un (Lois) en danger de mort qu’elle fonçait aider… Je ne pensais pas qu’ils nous l’embrocheraient comme une grosse truie sans même un petit combat. Eh bah si, Chloé se fait avoir comme une crotte et sa mort suscite bien plus le rire que l’effroi. Oliver, lui au moins, il se paye une pluie de Kandorien en colère (un peu trop nombreux d’ailleurs si on songe à la petite vingtaine qui se trouve au conseil de guerre de Zob en fin d’épiZod… ok cette blague est pourrie). Mais la mort de Green Arow est hors champ, donc elle ne compte pas vraiment.

En revanche celle qui ne compte pas pour du beurre, c’est l’hilarante agonie du gros Tom Welling. Car après quelques engueulades sur fond vert, terrifiant de laideurs, Zob sort son poignard et empale son partenai… adversaire. Soit. Mais Clark trouve assez de force en lui pour s’extraire la dague et, accessoirement, envoyer valdinguer Zob. Déjà, première connerie de la part des scénaristes, la kryptonnite est censée lui retirer sa force.
Mais le pire, c’est quand il s’arrache la dague du ventre et ne guérit pas, malgré les supers rayons du soleil tellement jaune qu’il est de nouveau superman. Non, étrangement, il ne parvient pas à guérir. Et la seule solution, c’est que Lois retourne dans le passé (ou bien trois semaines après sa disparition), perde la mémoire et conduise un MonsterTrucks.
Et je ne vous parle même pas de la Kandorienne aux yeux bleus qui, pour une raison obscure, décide de porter un foulard noir mais aussi de conserver ses pouvoirs. La disparition du soleil rouge, elle s’en fout elle. Ses pouvoirs, elle les a, elles les garde ! Non mais ! Aussi fonce-t-elle sur Lois à vitesse grand V, ayant compris en un quart de secondes qu’une bague cheap permet de voyager dans le temps, pour pouvoir tuer Kal-El avant que celui-ci ne DÉTRUISE LEUR MONDE ! Parce qu’on a tous vu que c’était Clark qui avait envoyé le virus ! Et pas une petite blondinette embrochée précédemment. Sont vraiment cons ces Kandoriens.

Sweeps

Pour conclure cette année 2009, les scénaristes n’ont rien trouvé de mieux que de nous mettre Lois et Clark en plus ou moins couple. Le problème, c’est que comme ils persistent à ne pas mettre Lois dans la confidence, ce qui n’a vraiment plus le moindre sens (en quoi connaître le secret de Clark la mettrait-elle en plus grand danger qu’elle ne l’est déjà?), ça risque vite de tourner en rond. D’autant que Durance n’a été engagée que pour 18 épisodes et qu’elle en a déjà tourné huit. J’ai peur qu’ils nous l’évincent pendant quatre épisodes à la reprise, comme ils l’avaient fait l’an dernier quand Lana était revenue.

Oh et sinon, les Kandoriens kneel before Kal-El. Euh… super ? Et donc, on va où maintenant que le méchant de la saison se transforme en faux ami sournois ? Droit dans le mur j’ai l’impression.

Erica Durance est véritablement devenue le noyau dur de la série. Ce début de saison ne repose que sur elle, ce qui est un peu trop pour la comédienne, qui s’en sort pourtant très bien. Il faudrait que les scénaristes misent un peu plus sur leurs autres personnages. Sauf Oliver. Pitié, plus de développement sur la psychologie torturée d’Oliver. Jamais.

Smallville - 8.20 - Beast


L’épisode de cette semaine est en complète opposition à Stilleto. Il est écrit par une scénariste talentueuse (Genevieve Sparling) qui j’espère reviendra l’an prochain avec un vrai contrat. Elle n’avait écrit qu’un seul épisode de la série : celui où Chloé retrouve sa mère jouée par l’ancienne Wonder Woman Lynda Carter en saison 6. Un épisode pas plus impressionant qu’un autre, peut-être comme celui-ci, mais qui poursuit les pistes laissés par le 8.18 avec beaucoup plus de talent
Amour et compromis
Le coeur de l’épisode est une nouvelle fois la relation entre Chloé et Davis. Dans le 8.19, du fait de l’absence de Sam Witwer à l’écran, on avait vraiment l’impression que Chloé vivait cette situation toute seule. Elle balançait dans une bennes les restes d’un hommer massacré par Doomsday et s’effondrait dans une allée sombre, en larmes. La situation ici est bien différente. Déjà, l’épisode a la bonne idée de commencer par un rêve qui établit clairement les sentiments de Chloé. On y retrouve ainsi sa tendresse et son désir pour Davis, mêlés à sa crainte pour Clark. Des sentiments qui vont animé le personnage tout au long de l’épisode.
Ce que j’ai adoré, c’est de voir Chloé mentir à Clark sans en faire des caisses. C’est un problème récurent dans les séries, lorsque le public sait qu’un personnage ment à un autre, ça se voit énormément. Rien que dans cette série, et Tess le mettait en avant dans le 8.18, Clark ment extrêmement mal et c’est très fatigant. Pour une fois, un personnage déblatère des mensonges et on y croit. Chloé ne change pas de ton, n’a pas de regard en coin tartinés de mascara, quand elle ment. Elle reste elle-même et à aucun moment on ne se dit que Clark devrait remarquer que quelque chose cloche. 
Par ailleurs, si j’adore que Tom Welling réalise des épisodes de Smallville, c’est aussi parce que son personnage est souvent très absent de l’épisode qui le précède. C’est le cas ici. En plus de nous offrir enfin un T-Shirt bleu sur une veste bleue (du jamais vu !), Clark limite ses apparitions, ce qui permet aux autres personnages de respirer et d’interragir plus que d’habitude.
Jimmy et Oliver, par exemple, n’ont, il me semble, pas eu une seule scène ensemble cette saison. Bien qu’il fut présent à son mariage, ils n’ont pas échangé un mot. Pour autant, ça ne semble pas invraisemblable de voir Jimmy venir lui demander de l’aide. Ils ont plusieurs amis en commun et Jimmy étant devenu un junkie, il ne s’emcombre pas de timidité. Cette amitié, partie de rien, m’a beaucoup plu et le fait que Jimmy travaille désormais pour Oliver me plaît énormément. Je ne sais pas si ça aura une quelconque importance cette année, mais c’est un bon moyen de faire remonter la pente au personnage qui commençait sérieusement à se bouletiser.
J’aime aussi que chaque personnage défende son point de vue en accord avec ce qu’on sait de lui. Oliver a assassiné Lex en mettant une bombe dans son camion, il pense qu’il faut tuer Davis. Clark ne peut pas tuer quelqu’un, il veut envoyer Davis dans la zone fantôme. Chloé veut protéger Clark et a des sentiments pour Davis, elle cherche à protéger les deux. Quant à Davis lui-même, il tente de blesser le moins de gens bien possible tout en contenant la bête. Sa confrontation avec Jimmy différait du 8.16, qui donnait à Davis un rôle de pervers manipulateur un peu regrettable et à Jimmy celui de l’hystérique qui ne comprend pas qu’on ne le prenne pas au sérieux. Ici, on a deux jeunes hommes au bout du rouleau, amoureux de la même femme. L’un a vu sa vie détruite par celui qu’il prend pour un monstre, l’autre n’a jamais pu choisir sa vie. On était très loin du manichéisme et la série ne nous dictait à aucun moment quel parti prendre.
Même à la fin de l’épisode, Genevieve laisse plâner le doute sur les véritables motivations de Chloé : ne cherche-t-elle qu’à protéger Clark, en se sacrifiant pour le bien de tous, ou bien choisit-elle de disparaître avec Davis parce qu’il compte trop à ses yeux. Ce que la dernière scène semble dire, c’est que malgré ce qu’elle ressent pour le jeune homme, Chloé ne peut être heureuse à ses côtés.
A la fin du 8.18, je pensais que le final et ses enjeux ressembleraient à cet épisode. Mais ces nombreux revirement de situation, sans compter la boule de Veritas que possède Tess et sa bande de super kryptomonstres qu’on attend encore, me font me demander ce que nous reservent Kelly et Brian pour la fin de la meilleure saison.

Smallville - 8.19 - Stiletto


J’ai mis un moment à me prononcer sur cet épisode. C’est un peu comme Damages, il a tellement de défauts qu’on ne sait pas trop par lequel commencer. Kelly et Brian devaient être malades ce jour-là, parce que le nombre d’incohérences, de facilités et d’écriture blaclée fait mal à la tête.
Stilleto
Rien que le nom a du être choisi à l’arrache. Parce que franchement, donner à sa super héroïne le nom d’un tallon la rend encore plus ridicule. Déjà qu’en règle général, les super héros en prennent plein la gueule dans cette série (ils sont tous bien ridicules dans leur costume flashi et leur gèle fixation extrème non ?), on ne peut pas dire que Lois leur rende hommage ici. 
Je constate avec tristesse que, depuis 2009, les scénaristes ont très peu d’ambitions pour Lois. Dans les dix premiers épisodes, elle était un personnage clé de la saison. Elle rendait humain Clark et donnait vie pratiquement à elle seule, Welling visant juste une fois sur quatre, au légendaire Clois. Sa confession à Oliver, après le retour de Lana, était l’un de ses moments les plus touchant. Depuis son retour, elle n’a eu le droit qu’à un rendez-vous manqué, un reportage au mexique et maintenant, se faire passer pour une botte de cuire sans chapeau melon et sans cervelle.
Tu t’es relu ou c’est un premier jet ?
Au niveau des incohérences, on a le méchant de l’épisode venu d’un sas de Battlestar Galactica qui connaît le nom Stilleto avant la parrution de l’article, un interrogatoire de Jimmy qui ressemble à de l’improvisation, son appareil photo posé juste à côté de la voiture de Lois et enfin, ma préférée : Clark qui va plus vite qu’une balle, alors que de la kryptonnite le paralyse. Et cerise sur le gâteau : ni Jimmy, ni Lois, témoins tout deux de la fusillade ne l’accompagnent à l’hôpital. Je ne demande pas grand chose (dites-moi en une ligne que le corps de Davis a été enterré par Oliver et je suis content) mais quand on offre un épisode de reprise, qu’on n’a pas l’argent pour intégrer les deux personnages primordiaux de l’épisode précédent, on fait de son mieux pour rendre un épisode correct. Caroline Dries n’est vraiment pas une bonne scénariste. J’ai parfois cru qu’il y aurait de l’espoir pour elle, mais rien n’y fait. Son style est épouvantable.

Smallville - 8.18 - Eternal


Quand j’aborde un épisode de hiatus écrit par Kelly et Brian, je suis dans un état assez particulier. J’attends beaucoup de l’épisode et ma pire crainte est que les deux showrunners à l’écriture cette semaine me déçoivent par un épisode moyen. Et évidemment, ce n’est pas le cas. Cet épisode est exceptionnel.

Une scène à couper ?

Aucune et je m’étais fait la même remarque pour le 8.06, l’autre épisode qu’ils ont signé cette année. Il n’y a pas une seule scène où l’on s’ennuie, pas une qui soit mal écrite. Pourtant, c’était facile de se planter. Prenons par exemple l’endroit où ils auraient pu se vautrer : les flash-back.

On commence l’épisode par un livre Veritas où Tess apprend le destin du Voyageur. La liaison avec l’intrigue expéditive de l’an dernier est parfaitement établie. On retourne ainsi aux origines de la série avec les premières minutes de pilote. On associe d’ailleurs quelques plans de la seconde pluie de météorites, mais qu’importe, l’impression que tout colle est très agréable.

Lorsque j’ai vu surgir de nulle part deux hommes en treillis noir, j’ai un peu haussé les sourcils. Pendant une seconde, j’avais oublié que Lionel était lui-même là pour trouver le Voyageur et qu’il était tout à fait cohérent que ses propres hommes patrouillent le secteur à la recherche de l’enfant. Sans même faire revenir John Glover pour une scène avec mini-davis, Kelly et Brian rendent le séjour de Davis au manoir fluide et intéressant. Le retour du gnome qui avait joué le petit Lex en saison 7 n’y était pas étranger non plus. Les flash-back avec Lex sont bourrés de référence à la série (Warrior Angel, la boîte de l’armure de Saint George) et ont l’intelligence de prouver que la nature de Davis était là dès le départ (le liquide visqueux, l’oiseau assassiné, la première apparition de Doomsday). Ce sont donc des flash back très riche où le gnome a, semble-t-il, fait un effort pour jouer Michael Rosenbaum enfant. Ses intonations ressemblaient très bien à celle de Lex.

Deux intrigues recoupées

Enfin, on voit les deux intrigues fil rouge de la saison se rassembler pour ne faire plus qu’une. Toute l’année, chaque épisode de la saison approfondissait soit le personnage de Tess et son lien avec Lex, soit celui de Davis et ses origines visqueuse (mis à par l’épisode de la semaine dernière, ce qui explique peut-être mon mépris pour celui-ci). Faisant suite aux indices laissés par Jimmy en fin de 8.16, Tess découvre toute la vérité à propos de Clark et de Davis.

J’aurais bien aimé la voir mettre les indices bout à bout, mais je pardonne entièrement cette ellipse en la mettant sur le compte du budget limité qui les prive parfois de scènes intéressantes. Quoiqu’il en soit, voir pour la première fois Tess jouer face à Davis avait quelque chose de vraiment. De plus, que ce soit elle qui veuille pousser Clark à devenir le sauveur de l’humanité est à la fois intelligent et inattendu.

Kelly et Brian ont eu l’intelligence de ne pas faire de la relation Clark/Tess un sosie de celle avec Lex. La jeune femme comprend l’importance de Clark pour le monde et tente de l’aider à devenir le héros qu’il est censé être, mais de manière bien trop dangereuse, ce qui correspond parfaitement à ce personnage qui, rappelons-le, tue les gens qu’elle ne calcule pas à coup de talons aiguilles.

Et comme si le développement du personnage et l’humour dont elle fait preuve quant aux corvées agricoles de Clark n’étaient déjà pas bien suffisantes, Kelly et Brian nous sortent un rebondissement que je n’avais pas du tout vu venir : le retour de ma copine, la Grosse Boule Noire. Le même truc ayant permis à Lex d’ôter à Clark ses pouvoirs. Ce coup de théâtre a eu plusieurs effets sur moi : d’abord j’aimerais bien savoir d’où elle la sort, sa boule, puisque la dernière fois, elle était au pôle nord avec la Forteresse Qui Tient Pas Debout ; ensuite, il faudrait aussi penser à dire clairement qui détenait le Cristal qui a permis de recréer cette même forteresse en début de saison ; et enfin, qu’est-ce qu’elle va encore faire comme connerie avec cette boule ?
Non parce que ce n’est peut-être pas le moment de retirer ses pouvoirs à Clark. D’autant plus que Tess se plaît à citer plusieurs fois la Bible et l’importance de Judas dans le destin du Christ. Mmh… Compteraient pas nous tuer Clark en fin de saison ces Kelly et Brian ?

Des personnages accouplés

La relation qui unit Davis et Chloé est sur le devant de la scène dans cet épisode. Contrairement au 8.16, je l’ai trouvée vraiment bien écrite et touchante. Au début de l’épisode, on est dans la légèreté et l’humour. On parodie presque les gros traits des épisodes précédents (le dernier plan sur Davis sous la pluie par exemple) avec un Davis en larmes à causes des oignons.

Puis très vite, on instaure une tension avec d’abord la coupure au doigt puis l’animosité entre Clark et Davis. Une animosité qui n’échappe pas à Chloé, comme ont l’intelligence de le souligner les meilleurs scénaristes. Avec d’autres, Chloé n’aurait rien remarqué ou aurait enchaîné sur autre chose. Kelly et Brian, comme ils l’ont fait en 8.06, donnent de véritables personnalités à leurs héros, et cela se ressent d’autant plus dans les scènes où Clark et Chloé s’expliquent. On est bien loin des deux abrutis qui s’échangeaient des paroles plates avant que Clark ne sautent vers le toit du Daily Planet la semaine dernière. Ils ont à cœur, une fois encore, de ne pas faire de Clark un être parfait : il juge de manière illégitime la relation qu’entretient Chloé avec Davis et continue encore et toujours à entretenir sa ferme. Clark est un mou bourré de préjugés et ils n’ont pas peur de le dire.

Comme ils n’ont pas peur d’écrire deux scènes qui, en d’autres mains, se seraient révélées calamiteuses. La première, c’est la mort de Davis qui repose essentiellement sur l’écriture et le jeu des acteurs. Mack et Witwer brillent dans cette scène et c’est d’autant plus louable pour ce dernier quand il est couvert d’une peinture verte ridicule qui en aurait fait sourire plus d’un. Mais le sacrifice de Davis et le fait que ce soit Chloé qui le mette à mort sont bouleversant. Peu avant, Davis avait mis carte sur table et avait cessé de tourner autour du pot : oui il est amoureux de Chloé. Et la jeune femme, bien qu’elle ne prononce jamais ces mots, l’aime également. C’est pourquoi, leur dernier regard alors que Davis agonise sous un flot de kryptonnite m’a paru si bouleversant.

En plus de cela, ce sacrifice terrible pour Chloé est dans la continuité de la fin du 8.07, où elle assassinait et kryptomonstre pour protéger Clark. Elle est prête à tout pour son ami. Même à tuer l’homme qu’elle aimait. Même à se sacrifier elle-même.

On en arrive à la conclusion terriblement sombre mais efficace de cet épisode. Au lieu de le tuer, les météorites ont rendu Davis absolument immortel. Seulement, comme le montrait le 8.16, ses sentiments pour Chloé repoussent la bête qui sommeille en lui. Sa dernière chance est de rester auprès d’elle.
Dans le dernière séquence, alors que la musique et les chœurs s’en donnent à cœur joie (et ils ont raison), Chloé remonte les escaliers. J’étais en plein hésitation. Je ne savais pas si Chloé allait abandonner Davis ou bien resté auprès de lui. Il aurait été facile de conclure par une Chloé faisant machine arrière et acceptant d’aider Davis. Ce qu’elle fait est bien plus dérangeant. Elle remonte jusqu’à la porte et s’enferme avec Davis. Les sous-entendus de cette porte verrouillée sont énormes.

Comme me le faisait remarquer Blackie, cela faisait penser à de la prostitution. Chloé ferme la porte pour que personne ne remarque ce qu’elle s’apprête à faire avec Davis. Elle accepte de vendre son corps, non pas pour Davis, mais pour le monde et surtout Clark. On revient au sacrifice dont elle est capable pour son ami, à ce qu’elle est prête à faire pour lui. C’est la première saison où l’on mesure vraiment à quel point Chloé est dévouée à Clark. En verrouillant cette porte, on a l’impression qu’elle scelle sont destin. Un destin que personne ne semble connaître dans le futur.

Avec le renouvellement de la série pour une saison 9, je ne devrais pas me faire trop de soucis pour Chloé. J’ai du mal à imaginer la série sans elle. Mais Kelly et Brian sont tellement couillus que je les crois capable de tuer Chloé en fin de saison. En attendant, ils m’ont offert un épisode énorme où les intrigues de chacun font un gigantesque bond en avant, tout en se payant le luxe d’une écriture fine aux dialogues ciselés.

Smallville - 8.17 - Hex


Le retour du beau, du brave, du vrai Quoiça épisode.

Let me see it

Il y avait bien longtemps que Smallville ne nous avait pas pondu un épisode pareil. Un truc tellement con et tellement puéril que notre rire mélangé à la pitié ponctue la quasi totalité des scènes. Pour autant, l’échec de l’épisode n’est pas total. Non, heureusement, il y en a une qui fait parfaitement son travail cette semaine : c’est Erica. Erica, elle déchire grave. Dans une parfaite tradition de Quoiça scénario, Chloé se prend soudain à envier la vie de sa cousine journaliste. Mack disparaît pour laisser place à Durance pendant les trois quarts de l’épisode. Et celle-ci se débrouille à merveille. Elle imite les mimiques de Chloé comme personne et seuls ses passages parviennent à sauver l’épisode de la débandade. L’humour est omniprésent et fonctionne très bien… tant qu’il ne tourne pas autour de Clark. A partir du moment où celui-ci oublie ses pouvoirs, Durance a l’air d’oublier de jouer Chloé. Et Mack, lors de son retour, nous livre sa plus médiocre prestation de l’année. Il faut dire qu’elle n’était guère aidé par le scénario, dont chaque réplique semble vouloir battre l’autre dans sa connerie. Il faut voir Clark philosopher sur le sens de la vie et la mort pendant que Chloé est piégé dans un vortex magique qui va la tuer d’un instant à l’autre.

Au coin

Intégrer Oliver au casting principal de l’année était une bonne décision. Le personnage a toujours apporté un bon équilibre au show et permis de mettre en contraste les défauts de Clark. Mais qu’on se le dise, Oliver ne vaut rien s’il n’est pas en contact avec un autre membre du casting. S’il passe son temps à discuter avec une magicienne aux jupes bien courtes ou à endormir des gardes de son propre entrepôt, ou bien encore, et c’est ma préféré, se faire enchaîner à un poteau électrique en costume vert tout de cuire scintillant, eh bien il donne envie de le voir mourir. Tout de suite. Le seul minuscule bon point de son intrigue est la culpabilité sous jacente qu’il ressent pour avoir fait sauter Lex. Un peu de continuité dans la… mmh psychologie des personnages n’est jamais de trop.

D’ailleurs, niveau continuité, ça fait toujours aussi mal, ces changements de casting à chaque épisode. Pas de Tess, ni de Jimmy, ni de Davis cette semaine. Assez dur en encaisser après tous les bouleversements de la semaine dernière. Sachant que c’est l’anniversaire de Chloé (anniversaire qui change de date entre saisons, by the way), on aurait au moins pu nous servir une excuse à l’absence des deux hommes qui ont chamboulé sa vie la semaine dernière.

Je sais bien que les histoires sont décidées en équipe, dans une grande salle où tout le monde lance des idées avant que les showrunners disent ce qui va ou non, mais le responsable de ce Quoiça épisode s’appelle Bryan Q. Miller. Toi, je ne vais pas te rater pour le prochain que tu écris.

Smallville - 8.16 - Turbulence


Ce n’est pas souvent que Smallville s’essaye à la noirceur. En général, quoiqu’il arrive, la série garde un ton léger et fun. Cette semaine, c’est un peu différent. Il n’y avait pratiquement rien de drôle, mais ça n’en restait pas moins un épisode de qualité basé sur les meilleurs acteurs de la série.

Oh les copieurs

Kelly : Dis Brian, tu regardes quoi à la télé en ce moment ?

Brian : Je me refais une intégrale de Battlestar Galactica. Il avait vraiment un rôle de merde Witwer à l’époque.

Kelly : Ouais, y a que nous qui lui donnons toute l’ampleur qu’il mérite. Il m’a dit que ça lui avait plue de tuer Tori Speling. Moi en ce moment, je regarde Dexter. C’est trop bien.

Brian : Ah ouais, ça me dit quelque chose. C’est avec le gars qui jouait David dans SFU… euh…

Kelly : Michael C. Hall. D’ailleurs ça m’a donné une idée. Et si Davis se la jouait Dexter cette semaine ?

Brian : Tu veux dire canaliser la bête qui sommeille en lui par le meurtre barbare de psychopathe abominable ?

Kelly : On est sur CW quand même, on se contentera d’éliminer les ivrognes qui grillent des feux rouges. Faut toujours penser aux messages subliminaux.

Brian : Oui pas faux. Mais bon, le copiage c’est pas trop mon truc. Je préfère écrire les meilleurs scénarios de la série avec toi.

Kelly : T’inquiète, on confit l’idée à Al et Turi.

Brian : Les pauvres, on leur file toujours les épisodes les plus chiant.

Kelly : C’est faux. Ils écrivent juste mal. On leur avait donné le 8.10, avec tous les éléments pour en faire un bon épisode, et regarde ce qu’ils en ont fait.

Brian : Bon mais à part plagier Dexter, va falloir raconter autre chose dans l’épisode, sinon ça va se voir.

Kelly : J’ai d’autres idées.

Les autres idées de Kelly

Remise de son meurtre à grands coups de talons aguilles, Tess revient avec la ferme intention de faire accoucher Clark. Elle décide ainsi de s’envoyer en l’air avec lui pour qu’enfin il lui montre de quoi il est capable. Comprenant qu’elle a pu en apprendre beaucoup avec Lex, Clark décide de la saouler pour la rendre plus malléable. Moi j’aime bien la tension sexuel qui règne entre les deux. Et j’aime bien Tess même si son parcours reste encore trop proche de celui de Lex. Son idée pour faire avouer Clark était bien ridicule, mais leur conversation permettait d’en découvrir plus sur elle et son passé. Mes doutes sur l’actrice ont été effacés depuis longtemps. Elle fait vraiment du bon travail. J’ai hâte de la voir suivre la piste laissée par Jimmy en fin d’épisode, par rapport à Davis.

Maniaco-dépressif

C’est rare de voir un personnage traumatisé par une agression dans cette série. A chaque fois qu’un personnage frôle la mort, il n’y a pas la moindre séquelle psychologique. Combien de fois Lana s’est-elle retrouvée à l’hôpital avec une « légère » commotion sans que son morale en soit troublé ? Retrouver Jimmy après tout ce temps, à vouloir s’injecter davantage d’antidouleur faisait peine à voir. <br>
L’attachement au personnage demeure intact après tout ce temps et ses scènes avec Chloé fonctionnent toujours autant. C’était une très bonne idée de placer la jeune femme dans cette position. Durant l’épisode, on la voit lentement perdre confiance en son mari. D’abord elle se blâme pour son état (une culpabilité touchante car inédite, pas comme Clark qui s’en veut tellement toutes les cinq minutes que même quand c’est justifié, ça n’a plus de sens), puis elle voit Jimmy halluciner et attaquer Davis.
Je ne suis pas fan de cette dernière scène. Si j’aime bien l’idée que seul Chloé est capable de calmer Davis (ça pourrait servir d’enjeux pour les épisodes à venir, si Clark veut détruire Doomsday et que Chloé affirme pouvoir le sauver), je trouve néanmoins l’écriture de la scène bancale, voir complètement foireuse. Chloé qui reste derrière Davis et lui pose juste la main sur l’épaule, ça ne collait pas du tout.

J’ai beaucoup aimé le reste. En vrac : la fouille de l’ambulance avec le crucifix qui avait permis d’identifier Davis comme le tueur du 8.06, la rupture où Chloé tente de se faire toute petite parmi le personnel de l’hôpital alors qu’elle voudrait éclater en sanglot, la confession dans le pré-générique. Du côté plus léger, la conversation au petit dej où on parle de coming-out, et où plusieurs référence à superman sont faites (le T-shirt bleu sous la chemise étant mon préféré).

Par contre, je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi Chloé choisit de cacher à Clark ses problèmes avec Jimmy. Dans la chronologie de l’épisode, je veux bien croire qu’elle cherchait à se bercer d’illusion et voulait se convaincre que son mariage allait repartir sur de bonnes bases mais il ne faudra pas réitérer les mensonges entre Chloé et Clark. La courte période où elle a oublié son secret était déjà bien gonflante, pas la peine de lui filer des terribles rupture à supporter toute seule dans son coin.

La semaine prochaine, je veux du soutien morale de la part de Clark entre deux photos de meurtre à la Fondation Isis. J’aimerais aussi que la super armée de Tess sorte du placard. Mais si, vous savez, le truc dont on a parlé deux secondes durant la saison. A la fin du 8.02 et du 8.06, les deux jeunes vilains de l’épisode se voient offrir l’opportunité de rejoindre un groupe spécial dirigé par Tess. Ça serait cool qu’on nous le sorte avant la fin de la saison. Sombre épisode, mais pas désagréable.

Smallville - 8.15 - Infamous


Le retour de la flaque

Pour la plus grande joie de tous les fans de conneries en barre, Tori Spelling fait son grand retour à Smallville. Sous la direction de Tom Welling et l’écriture de Kelly et Brian, elle avait fait une super apparition en saison 6. Une nouvelle fois, son personnage apporte un très bon rythme à l’épisode qui, pour autant, ne se contente pas de cette simple guest, et c’est là toute son intelligence.

Comme en saison 6, Linda Lake fait avancer les intrigues de la saison. Bien sûr, avancer est un bien grand mot quand une bonne partie de l’épisode ressemble à du bouche-trou, mais quel plaisir de voir le secret de Clark révéler au grand jour et l’attitude de Lois face à ce secret. La séquence où il lui explique ses pouvoirs était très drôle. Cela faisait un bien fou de retrouver Erica Durance et son punch. J’ai adoré le cat fight entre elle et Lake.

D’ailleurs, petite parenthèse gossip, il lui est arrivé quoi à Tori Spelling ? Non parce que déjà qu’à la base, elle est pas très belle mais là, elle ressemble vraiment plus à un être humain. Elle a l’air de s’être fait liposuccer à la hache et c’est un peu dommage. Le previously prouvait que ses rondeurs l’embellissait.

Ce gros con de Clark

L’intrigue Doomsday revient également pour se conclure en même temps que celle de Lake. La disparition de Davis était à moitié assumé mais la temporalité de la série a toujours été un peu bizarre. On ne sait pas vraiment combien de temps s’est écoulé depuis le mariage donc ça passe plutôt bien.

J’ai bien aimé l’idée des cachets qu’il prend pour les malades mentaux. J’apprécie aussi toujours autant que les personnages interagissent et parlent de leurs sentiments. L’an dernier, une scène où Chloé discute avec Davis du pauvre baiser qu’ils ont échangé quatre mois plus tôt n’aurait jamais eu lieu. C’est agréable de voir que les scénaristes gardent une belle continuité.

La confession à la fondation Isis suivie de la fuite de Chloé étaient juste géniales. Et à ce moment de l’épisode, j’avais quasiment occulté l’imminent voyage dans le passé. Quand Clark met la bague alors que Lois s’apprête à lui révéler l’identité de Doomsday, j’ai poussé un « mais quel gros con ! ». Et je pense que c’était un peu voulu de la part des scénaristes. Ils auraient très bien pu dire que Lois n’avait pas le temps de le prévenir, mais ils ont préféré montrer Clark comme ce qu’il est : un crétin obstiné qui commet toujours les mêmes erreurs et culpabilise après.

Si je pense que cette vision de Clark est bien celle des scénaristes, c’est parce que cette année, plus qu’aucune autre, nombre de personnages ont surlignés les défauts de Clark : Oliver (comme toujours), Chloé, Davis et dans une moindre mesure, Lana.

L’épisode mêle donc l’intrigue du flou bleu et rouge à celle de Doomsday tout en se payant le… hm luxe de Tori Spelling en Guest Star. Tout ça dans le parfait plaisir de retrouver la série après un mois d’absence, au meilleur de sa forme. La dernière scène du texto était touchante, ainsi que celle où Lois réalise que Clark ne lui redira pas son secret.

Smallville - 8.14 - Requiem


Je me suis revu l’épisode une deuxième fois pour voir ce que j’en penserai avec le recul. Et je suis irrécupérable : j’ai adoré. Je peux comprendre que l’épisode ne plaise pas à plein de gens. C’est une sorte de retour au source. On aborde une dernière fois le triangle Clark/Lex/Lana, on offre une très belle conclusion au Clana et on boucle (en apparence) le mystère autour de Lex. Autant d’éléments que je trouve parfaitement gérés.

Adieux

J’ai toujours bien aimé Lana. Enfin, il se peut qu’au tout début de la série, j’avais envie de l’assassiner chaque semaine, mais c’est loin tout ça. J’ai commencé à l’aimer lorsqu’elle a commencé à s’émanciper. Brian Peterson est celui qui aimait le plus Lana et c’est lui qui a essayé, au fil de saison, d’insuffler au personnage un caractère propre et de la faire évoluer. Contrairement à Clark, le personnage n’a vraiment plus rien à voir avec celui qu’il était au début de la série. C’est sans doute celui qui a le plus changé (avec Lex, mais son évolution à lui était prévisible et pas forcément bien négociée). On a vu Lana se transformer progressivement, sans jamais faire de retour en arrière. On l’a vu prendre sa vie en main, on l’a vue sombrer dans la noirceur… Et cette année, Lana a réapparu avec un nouveau but : devenir une super-héroïne.
C’est assez dingue de constater que jamais cette direction n’avait été suggérée auparavant et que, pourtant, elle semble en parfait accord avec ce qu’on sait de Lana. Elle était forte avant d’avoir ses pouvoirs. Avant même qu’elle découvre le secret de Clark, c’était une fille qui était capable de se débrouiller seule. En sachant que c’était le dernier épisode pour Kristin Kreuk, je l’ai abordé de manière assez inhabituel. Et l’idée de l’irradiation à la kryptonnite, elle était super. C’était une manière honnête de conclure l’histoire d’amour indestructible qui les unit. D’ailleurs, ils s’étaient séparés de nombreuses fois, et jamais leur rupture n’avait paru si sincère que celle-ci. Ça ne faisait pas prétexte du tout.
Leur dernière scène était bouleversante. Kristin Kreuk pleurait très bien et leur baiser à la kryptonnite restera un des moments les plus marquants du couple. Il illustrait parfaitement ce que le couple a été durant toutes ces années : passionné mais empoisonné.

J’ai aussi beaucoup aimé le retour de Lex pour cet épisode. Déjà, la doublure était très bien choisie et j’avais vraiment le sentiment de voir Michael Rosenbaum. Ses paroles correspondait au personnage. Il blâme Clark et Lana pour ce qui lui est arrivé, alors qu’il est le seul responsable. Et que leur séparation ultime soit due à Lex apportait une bonne conclusion à l’ensemble de cette storyline qui, ma foi, durait depuis au moins cinq ans. Quant à la mort de Lex, je me doute qu’il n’est pas vraiment mort. Lana et Chloé ont déjà montré par le passé qu’on ne mourrait pas d’une explosion. Et le fait qu’on ait trouvé des restes de Lex ne prouve rien du tout. Par contre, la bague que tient Oliver en fin d’épisode était celle que portait Lex dans le camion… Du coup je ne sais plus trop.

Et la saison 8 dans tout ça ?

Car oui, si j’ai adoré cet épisode dans son ensemble, il apportait une conclusion à des intrigues que l’on avait abandonné l’an dernier. De ce fait, ce sont les intrigues de cette année qui semble délaissées de plus en plus. Aucun signe de Doomsday, aucune apparition de Lois, pas de nouvelles de Jimmy… Ça fait un peu beaucoup tout ça. C’est un peu triste que le budget de la série soit à ce point serré. Il me semble que, à part Tom Welling et Allison Mack, le reste du cast n’est engagé que pour 13 épisodes. Et les scénaristes doivent jongler avec les acteurs au risque de perdre en cohérence, voir en qualité (une scène entre Lois et Lana n’aurait pas été de trop).
De même, personne ne semble se préoccuper de la disparition de Davis. Cela fait des semaines qu’il est devenu Doomsday (qui lui-même ne fait pas beaucoup de bruit) et les conséquences en sont nulles.
Je serai donc assez d’accord avec ceux qui veulent un retour au source de cette saison 8. Ces derniers épisodes, la série revenait plus à l’histoire qu’elle racontait dans les saisons précédentes. Mais le show a évolué et même s’il est remarquable d’avoir encore des choses à dire sur le couple Clark/Lana sans que cela soit répétitif, il est temps à présent de revenir à l’ambiance fun et moins tragique de ce début de saison.

Une sortie magnifique pour Lana. La voix délicieuse de l’actrice me manquera un peu. Le personnage rayonnait cette année. Il faut dire que Kristin Kreuk qui fait du karaté, qui a des supers pouvoirs et qui a une nouvelle coupe de cheveux, c’était difficile pour moi d’être objectif. J’aurais peut-être juste espacé ses apparitions (plutôt que de les condenser en cinq épisodes) pour ne pas abandonner Jimmy, Lois et Davis. C’est le seul point noir de ces derniers épisodes.

Smallville - 8.13 - Power


En voilà un bon épisode. Je ne dois pas être très objectif (déjà que je le suis rarement avec cette série). Un épisode écrit par les showrunner (certes pas Kelly et Brian mais quand même), centré sur Lana et réalisé par Allison Mack... Je ne pouvais qu’adorer. En plus de lever le voile sur les sept mois d’absences de Lana, l’épisode creuse le personnage en parfaite harmonie avec ces développements antérieurs. Et la cohérence du show s’en trouve renforcée.
Superlana, le défi
Il y a plus d’un an, Lex développait une armée secrète dans un étage appelé 33.1. Un vieil ami de Lois, Wes Keenan était au centre de ce projet. Il était le premier être humain devenu super soldat. Après l’anéantissement du barrage où tous les clones de Wes furent détruits, Lex abandonna le projet. On apprit peu après que parmi les différents clones, il y en avait eu un de Lana, qui lui avait permis d’orchestrer sa mort. Aujourd’hui, Lana s’est servi de cette technologie pour s’attribuer des supers pouvoirs.
Outre le fait qu’ils connaissent très bien leur show, les scénaristes arrivent à développer une histoire véritablement intéressante pour Lana. D’ailleurs, il est fort probable que cette histoire ait été planifiée depuis longtemps. Elle semble faire directement suite au 7.07, l’épisode où Lana avait perdu la tête à cause des pouvoirs de Clark. Ce n’est qu’après cet épisode que son rôle a brusquement changé d’orientations, prévoyant sa future sortie de la série. Les scénaristes ont été forcés de prendre un détour pour raconter leur histoire. Mais rétrospectivement, cela donne une nouvelle dimension à la médiocre saison 7. Ils ont même eu l’idée géniale (prévue à la base ou non) de faire kidnapper Lana alors qu’elle enregistrait sa vidéo d’adieu dans le season finale. Ainsi, son attitude invraisemblable et expéditive devient logique et cohérente.
Au final, et avec l’aide du Dr. Grohl, toujours dans le coin pour faire des expériences qui finissent mal, elle obtient des supers pouvoirs plus ou moins similaires à ceux de Clark et elle a la classe. Elle a la classe parce qu’elle s’est formée pendant plusieurs mois à porter des casseroles bouillantes par tous les côtés sauf le manche et pris des douches glacées (tout le monde vous dira que c’est très bon pour la peau et qu’en plus, ça allège votre facture d’eau. Par ces temps de crise, essayez-la)... Bon d’accord, cette partie avec le type dans les égouts qui se prend pour Ras Al Ghul n’était pas formidable. Je leur pardonne, ils n’avait juste pas l’argent pour louer David Carradine et ses apprentissages Rambaldien au Népal.
Quoiqu’il en soit, la fin de l’épisode aurait été la conclusion parfaite à la série, si les scénaristes avaient été libres de faire ce qu’ils voulaient avec l’univers de Superman. Après toutes les épreuves, Lana et Clark sont réunis, enfin débarrassés de tout ce qui entravait le bon fonctionnement de leur relation (y compris le sexe, en avant pour de nouveaux tremblements de terre) et s’unissent pour rendre le monde meilleur tandis que le soleil levant image à la perfection leur nouvelle vie naissante. C’est un peu terrible de se dire que tout ne finira pas ainsi.
La déchéance de Tess Mercer
Si je suis ravi de la tournure des événements pour cette chère Tess, il y a quelque chose qui ne m’avait pas fait tilter sur le coup mais qui me préoccupe : à quel moment Tess à su que Lex était vivant ? Durant tout le début de la saison, elle passe son temps à râler parce qu’il faut le retrouver et que Clark sait sûrement quelque chose... La semaine dernière, elle parle de Prométhée à Lana comme la seule chance de survie de Lex... What the fuck ? Il faut dire que Tess a été absente pendant trois épisodes. J’ose espérer que ce petit point noir sera expliqué.
En attendant, je suis très content que son Dark Side soit approfondi, du fait de la trahison de Lex. Cet état d’esprit lui va mieux que Lana et même si je n’aime pas les mises à mort abusivement violente, le visage en sang de Tess faisait bien plus peur que celui de Lionel l’an dernier (surtout que Cassidy Freeman s’est bien débrouillé pour faire passer plusieurs émotions en un seul plan).
Non seulement ce revirement de situation pour le personnage nous fait espérer de grandes choses pour la suite, mais donne une intensité supérieure à la scène où elle manque de tuer Lana. Aveuglée par sa vengeance contre Lex, elle croit user de méthodes discutables pour faire le bien. Quelque part, on la comprend.
Directed By
Je suis sûrement influencé par le nom de la réalisatrice, ce n’est pas la première fois que je me fais cette réflexion : à chaque fois qu’un épisode est réalisé par l’un des acteurs, je trouve qu’il y a plus de recherches dans les plans, plus de jeu avec la focus, moins d’ académisme et de prévisibilité à l’image. J’ai beaucoup aimé les flash-back sur Lana et les liens passés-présent faits par le montage. Dommage que la perruque filée à Kristin Kreuk n’était pas très convaincante. Surtout que dernièrement, j’ai vu dans Desperate Housewives et Damages que c’était possible de faire des perruques réalistes. Alors là, ils n’ont aucune excuse.
Mais bon sang que cet épisode était bon. C’est l’un des meilleurs avec le 8.06. Une seule et même histoire, bien narrée, bien rythmée. Plusieurs personnages développés, des acteurs en bonne forme (franchement, je ne vois pas quel reproche on pourrait faire à Kreuk cette semaine). Cette saison 8 est définitivement la meilleure de la série à ce jour.

Smallville - 8.11 & 8.12 - Legion & Bulletproof


Je dois dire que le retour de la série est pour le moment assez plaisant. D’ailleurs, son seul véritable défaut serait l’absence de Lois et Jimmy, partis dans un hôpital de Star City parce que… eh bien là-bas, on ne meurt pas à cause d’une blondinette qui vous touche le poignet.

Best Brainiac Ever

Plusieurs comédiens ont eu l’occasion de jouer le rôle de l’interface neurale interactive, mais pour autant que je m’en souvienne, aucun d’eux n’a eu la classe d’Allison Mack. A des moments, j’avais l’impression de voir la reine des Aliens… Bon, la comparaison ne semble pas très flatteuse, mais vraiment, elle crève l’écran dans son interprétation subtil de Brainiac (bien meilleure que la mollesse de James Masters). La voir mener son plan, semant chaos et destruction, toujours en robe de mariée, c’était jubilatoire. Autant que l’exorcisme surpuissant. Par ailleurs, les trois justiciers du 31ème siècle étaient vraiment mimi avec leurs supers pouvoirs violets et leur combinaison en cuir. Très content de voir que Smallville ne perd pas son côté kitsh mais savoureux.

L’implant dans le nerf optique

L’intrigue rigolote du 8.12 tournait autour de Lana. Non seulement, Tess et elle exécutent une danse d’arts martiaux absolument bluffante (sans ironie, elles avaient la classe), mais en plus Lana lui révèle que Lex voit à travers ses yeux depuis des mois. Deux questions m’ont bien fait rire : comment Tess s’est-elle fait implanter une micro caméra à son insu ? Tess avait-elle éteint la lumière lorsqu’elle a couché avec Oliver ?

En tout cas, la voir proposer une fusion avec Queen Industries donnait bien envie de voir la suite. D’autant que j’étais persuadé que Lana bossait avec Lex dans le 8.10. Maintenant, je ne suis plus très sûr. Son comportement reste troublant sans que cela ait l’air forcé. On n’a pas l’impression de dialogues à la Lost uniquement là pour gagner du temps.

Clana
Mais si, Tom Welling embrasse très bien, voyons !

Ah ça y est, Kreuk et Welling ont réussi à faire passer quelque chose à la fin du 8.12. C’était très pénible de les voir s’embrasser. Non seulement parce que ç’a toujours l’air d’être une épreuve d’embrasser Tom Welling, mais aussi parce qu’après tout ce qu’ils avaient traversé, revoir Lana et Clark revenir l’un vers l’autre a serré la partie shipper de mon petit cœur. Ce n’est pas l’histoire d’amour la mieux écrite de tous les temps, mais c’est quand même des personnages que j’aime voir réuni depuis six ans. Ça va faire mal quand elle va repartir, cette garce de Lana. Et pauvre Lois. J’ai déjà mal pour tout le monde.

Retour en forme de la série. J’aurais juste aimé que l’intrigue Doomsday progresse un petit peu dans le 8.12, épisode où on passe un peu trop de temps avec un mauvais dérivé de la Strike Team. M’enfin, dans l’ensemble, c’est toujours très sympa à suivre.

Smallville - 8.10 - Bride


D’habitude, les sweeps sont plus réussies à Smallville. Il y avait pourtant tous les éléments pour en faire un bon épisode de break : un mariage, l’apparition de Doomsday, le retour de Lana, une avancée dans la love story... Et pourtant, tout ça manque de rythme. Moi je suis impatient de retrouver la suite, justement parce que rester sur ce goût d’inachevé n’est pas terrible.

A Wedding at a farm...

Je ne sais pas qui a eu cette super idée, mais j’avais jamais rien vu d’aussi ridicule. Et c’était qui tout ces figurants qui mettaient trois plombes à sortir ? Et c’est qui la femme qui marie Chloé ? Et pourquoi la lumière était encore plus mauvaise que d’habitude, lors de l’attaque, avec cette espèce de blancheur complètement improbable ?

J’étais assez content du retour de Lana. La voir foutre une branlée à Green Arow était déjà assez drôle mais en plus, je suis content qu’elle revienne avec ce côté sombre qui avait été occulté l’an dernier. Par contre, c’est assez bizarre qu’elle soit de mèche avec Lex. Lex qui est apparemment maintenu en vie grâce à une machine. Le long plan final en travelling arrière était très réussi. Je trouve que Kelly et Brian (et les deux autres là) gèrent très bien l’absence de Rosenbaum pour l’instant.

Pour en revenir à Lana, je me demande si son attitude n’a pas un lien avec Brainiac. Son coma n’a l’air d’avoir eu aucune conséquence sur elle. Je ne serais pas surpris que, comme Chloé, Brainiac ait survécu en elle et lui chuchote des petits conseils à l’oreille.
A Doom’s Day

Je l’ai trouvé un peu naze. Pour parler avec des animaux, je pensais qu’il serait plus jaguar que gorille. Il m’a fait penser à la Bête d’Angel, mais elle-même était un peu plus charismatique avec ses cornes. Doomsday était balourd. Il ne m’a pas impressionné alors que le trailer le montrait plus inquiétant et bestial. Il faut dire qu’ils ont bêtement supprimé les yeux rouges brillants et le souffle à la post-prod. Mais à quoi ils pensaient ?
Par contre, son cliff était assez réussi. Chloé déposée à la forteresse par Doomsday, ç’aurait été bof. Chloé déposée à la forteresse avec une pupille un peu trop noire et un sourire rassurant, ça fout la chair de poule.
Sinon, je suis d’accord avec Blackie sur Sam Witwer. D’ailleurs, j’espère qu’on continuera à le voir plus que Doomsday.

Tu t’assures que ce truc est bien droit et ça rentre tout seul

Ils sont coquins ces scénaristes avec leurs allusions salaces. Un vrai régal. Blackie a aussi raison sur Durance et Welling. Le pauvre jouait encore plus mal que d’habitude. Alors qu’il parvient parfois à créer une alchimie avec Lois, cette semaine il n’y a rien. Pareil avec Lana. Toutes ses expressions faisaient fausses et c’est un peu dommage sachant que l’intention des scénaristes étaient tout de même de soulever le cœur des shipper.
Au lieu de ça, on a rien. Pas la moindre connexion. Les deux personnages sont passés à autre chose, d’accord. Mais de là à ne pas nous émouvoir une seconde, il faudrait pas pousser.

Dommage qu’on n’ait pas vu Tess non plus. J’ai hâte de la voir avec Lana. La série dispose d’un cast assez bon, Mack, Durance et Witwer en tête. Ashmore et Hartley sont un peu spéciaux. On ne leur donne pas beaucoup d’émotions diverses à jouer, même si l’accent est mis sur le côté sombre d’Oliver. Et Welling et bien... Il peut lui arriver de faire du bon boulot. Ce n’était pas le cas cette semaine. Putain, c’est loin 2009.

Smallville - 8.09 - Abyss


C’est risqué de faire un épisode où la moitié du cast est absent. Surtout quand on ne s’appelle pas Kelly et Brian (quoi je me répète ?). Pas de Lois, de Tess, d’Oliver cette semaine. L’épisode repose essentiellement sur les épaules d’Allison Mack. Comme il s’agit sans doute de la meilleure d’entre eux, l’épisode est une réussite. Pourtant, je suis un peu inquiet quant à la tournure des événements.

Des problèmes de mémoires

Des les premières minutes, on nous informe que Chloé souffre d’Alzheimer. Très drôle au passage qu’elle ne se souvienne pas de Lana. Contrairement à Lex, le personnage n’a pas été évoqué de nombreuses fois cette année et les scénaristes ont l’air de l’assumer. Apparemment, elle n’a toujours pas répondu présente au mariage de Chloé. Lui serait-il arrivé quelque chose ?
Quoiqu’il en soit, Chloé commence à perdre tout ses souvenirs et finit par comprendre que Brainiac a survécu en elle. Le salaud supprime tout ses souvenirs. Parfait prétexte pour restaurer la forteresse et donner du boulot à Terrence Stamp.
Dans un parfait soucis de copier/coller, on nous ressert l’exacte même séquence qui avait ouvert la saison 5. Oui, les effets spéciaux, ça s’économise. Mais je peux comprendre pour un tel épisode où la plupart des trucages étaient de très bonne qualité. J’ai particulièrement aimé les séquences très Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Bien sûr, celle du Dark Thursday était meilleure que celle avec les deux mômes qui jouaient terriblement mal.
Cette intrigue s’achève par la soi-disant guérison de Chloé mais aussi par son oubli total des dons de Clark. C’est le point noir qui me chiffonne. Je me doute bien que ce n’est que temporaire. Ils ne se sont pas amusés à développer Chloé, à lui donner toute cette interaction avec Davis (rien que dans cet épisode) pour abandonner tout ça.
Pour autant, j’espère qu’ils me surprendront encore. Car, pour l’instant, j’imagine très bien Chloé devenir une vilaine après avoir découvert que Clark avait effacé certains de ses souvenirs et disparaître de l’univers de Superman en devenant le bras droit de Doomsday.
Car Doomsday arrive, nous dit Brainiac en submergeant la Forteresse sans que Clark ne soit averti.

Enfin quand je dis, « on », je parle de moi. Ce n’est pas comme si beaucoup de personnes osaient donner leur avis sur la série. Alors qu’ils la regardent. Si, si, je vous vois. Je sais ce que vous faîtes. Chouette épisode. Un peu meilleur que celui de la semaine dernière. Mais je ne m’étais pas spoilié cette fois, ça aide. Qui a refilé cette affreuse perruque à Allison Mack ?

Smallville - 8.08 - Bloodline


C’est bien fait pour moi, je ne regarderai plus jamais de Trailer ! Ou en tout cas, je me promets de tenir jusqu’au prochain épisode. Je ne sais pas très bien comment j’aurais réagi si je n’avais pas su pratiquement tout ce qui allait se passer mais j’ai trouvé cet épisode bien en dessous des deux précédents.

La zone fantôme et Kara dedans

J’aime bien la zone fantôme. Je trouve que l’atmosphère et les effets spéciaux retranscrivent bien l’impression de chaos et l’horreur de l’endroit. Mais j’avais trouvé le lieux assez angoissant en saison 6. Ici, à aucun moment un zonard ne s’en prend aux protagonistes. Le combat entre eux et Clark est même hors champ et ça se comprend puisqu’on a bien du mal à croire que Smallville sans ses pouvoirs parvient à les occuper tout ce temps (et même à les vaincre, si je ne m’abuse : pour quelle autre raison serait-il toujours en vie ?). Le retour de Kara, s’il peut faire plaisir, entraîne une sorte de lenteur et de prévisibilité dans l’intrigue. C’est curieux que ce personnage amène autant de lourdeur à la série. Est-ce l’actrice qui est mauvaise ou les scénaristes qui ne savent pas quoi faire d’elle ? Je ne sais pas, mais il me paraît évident que Kara n’a jamais eu vraiment sa place dans la série. D’ailleurs, tout ce qui se passe dans cet épisode aurait très bien pu avoir lieu sans elle.

Le fils du Général Zod

Je n’avais pas du tout aimé l’interprétation de Michael Rosembaum pour le Général Zod. Je l’avais juste trouvé pathétique et pas du tout effrayant. Erica Durance se débrouille bien mieux dans le rôle de sa femme. C’est bien simple, je ne voyais plus du tout Lois. D’accord, la nouvelle coupe lui donnait l’air plus vieux mais il y avait tout de même quelque chose qui la transformait radicalement. Je dirais presque qu’elle sauve l’épisode. <br>Ce n’est pas la révélation concernant Davis qui l’aurait fait. Sachant que Davis était un autre personnage en « D », je me suis interdit de faire des recherches sur ce personnage, histoire d’être surpris. Jusque-là, j’aimais bien l’idée d’une bête endormie qui semait le chaos lorsqu’elle se réveillait. Savoir qu’il est le bébé de Zod et qu’il est arrivé sur Terre accroché au vaisseau de Clark tue un peu le mystère. C’est aussi et surtout la manière dont c’est amené. J’aurais préféré que les révélations soient distillées au cours des épisodes suivant et pas toutes balancées d’un bloc sans aucune classe. La suite a intérêt à être prenante parce que cette semaine, tout était prévisible chez Davis.

Chloé, Tess et Oliver

Il se passe pas mal de choses avec eux mais je ne sais pas, ce n’était pas génial non plus. Contrairement à la semaine dernière, Chloé fait des choses attendues. Elle se met en danger pour ramener Clark et Kara et semble télécharger la connaissance kryptonnienne. Peut-être devient-elle comme Lionel Luthor : l’oracle de Jor-El. Je ne sais pas quoi en penser. D’un côté, l’histoire évolue dans un sens auquel je ne m’attendais pas, de l’autre, l’histoire de l’oracle, je crois qu’on l’a vue en long en large et en travers avec le vieux Luthor.

Tess se balade un peu partout dans l’épisode sans que sa présence change quoique ce soit à l’histoire. Qu’elle se fasse avoir par Chloé, Faora, Green Arrow ou Clark, elle a toujours l’air d’avoir une case de retard et c’est un peu agaçant. Surtout comparé à la semaine dernière où elle tirait les ficelles. Par contre, j’ai bien aimé qu’elle découvre plus ou moins que Clark était en arctique.

Quant à Oliver, je trouve son imitation de Lana et de sa manie de tomber dans les pommes en son temps très convaincante. Je trouve que c’est symptomatique de l’importance qu’ils donnent au personnage cette année. D’accord, la scène où il réveille Clark en lui faisant prendre conscience que Chloé a besoin d’aide n’était pas désagréable, mais enfin ils pourraient en faire un peu plus : une confrontation avec Lois n’aurait pas été de refus. Et ç’aurait été toujours mieux que cette facilité scénaristique aberrante : un cristal juste un peu sorti de nulle part. Ça et les hôpitaux déserts à l’intérieur comme à l’extérieur, ça faisait un peu beaucoup.

J’imagine qu’il ne faut pas trop attendre d’un épisode écrit par Caroline Dries. Surtout pas après deux épisodes signés par les showrunner. Ça allait tellement vite et c’était tellement bof que ça m’a rappelé la belle époque de la grève.