L’épisode de cette semaine est en complète opposition à Stilleto. Il est écrit par une scénariste talentueuse (Genevieve Sparling) qui j’espère reviendra l’an prochain avec un vrai contrat. Elle n’avait écrit qu’un seul épisode de la série : celui où Chloé retrouve sa mère jouée par l’ancienne Wonder Woman Lynda Carter en saison 6. Un épisode pas plus impressionant qu’un autre, peut-être comme celui-ci, mais qui poursuit les pistes laissés par le 8.18 avec beaucoup plus de talent
Amour et compromis
Le coeur de l’épisode est une nouvelle fois la relation entre Chloé et Davis. Dans le 8.19, du fait de l’absence de Sam Witwer à l’écran, on avait vraiment l’impression que Chloé vivait cette situation toute seule. Elle balançait dans une bennes les restes d’un hommer massacré par Doomsday et s’effondrait dans une allée sombre, en larmes. La situation ici est bien différente. Déjà, l’épisode a la bonne idée de commencer par un rêve qui établit clairement les sentiments de Chloé. On y retrouve ainsi sa tendresse et son désir pour Davis, mêlés à sa crainte pour Clark. Des sentiments qui vont animé le personnage tout au long de l’épisode.
Ce que j’ai adoré, c’est de voir Chloé mentir à Clark sans en faire des caisses. C’est un problème récurent dans les séries, lorsque le public sait qu’un personnage ment à un autre, ça se voit énormément. Rien que dans cette série, et Tess le mettait en avant dans le 8.18, Clark ment extrêmement mal et c’est très fatigant. Pour une fois, un personnage déblatère des mensonges et on y croit. Chloé ne change pas de ton, n’a pas de regard en coin tartinés de mascara, quand elle ment. Elle reste elle-même et à aucun moment on ne se dit que Clark devrait remarquer que quelque chose cloche.
Par ailleurs, si j’adore que Tom Welling réalise des épisodes de Smallville, c’est aussi parce que son personnage est souvent très absent de l’épisode qui le précède. C’est le cas ici. En plus de nous offrir enfin un T-Shirt bleu sur une veste bleue (du jamais vu !), Clark limite ses apparitions, ce qui permet aux autres personnages de respirer et d’interragir plus que d’habitude.
Par ailleurs, si j’adore que Tom Welling réalise des épisodes de Smallville, c’est aussi parce que son personnage est souvent très absent de l’épisode qui le précède. C’est le cas ici. En plus de nous offrir enfin un T-Shirt bleu sur une veste bleue (du jamais vu !), Clark limite ses apparitions, ce qui permet aux autres personnages de respirer et d’interragir plus que d’habitude.
Jimmy et Oliver, par exemple, n’ont, il me semble, pas eu une seule scène ensemble cette saison. Bien qu’il fut présent à son mariage, ils n’ont pas échangé un mot. Pour autant, ça ne semble pas invraisemblable de voir Jimmy venir lui demander de l’aide. Ils ont plusieurs amis en commun et Jimmy étant devenu un junkie, il ne s’emcombre pas de timidité. Cette amitié, partie de rien, m’a beaucoup plu et le fait que Jimmy travaille désormais pour Oliver me plaît énormément. Je ne sais pas si ça aura une quelconque importance cette année, mais c’est un bon moyen de faire remonter la pente au personnage qui commençait sérieusement à se bouletiser.
J’aime aussi que chaque personnage défende son point de vue en accord avec ce qu’on sait de lui. Oliver a assassiné Lex en mettant une bombe dans son camion, il pense qu’il faut tuer Davis. Clark ne peut pas tuer quelqu’un, il veut envoyer Davis dans la zone fantôme. Chloé veut protéger Clark et a des sentiments pour Davis, elle cherche à protéger les deux. Quant à Davis lui-même, il tente de blesser le moins de gens bien possible tout en contenant la bête. Sa confrontation avec Jimmy différait du 8.16, qui donnait à Davis un rôle de pervers manipulateur un peu regrettable et à Jimmy celui de l’hystérique qui ne comprend pas qu’on ne le prenne pas au sérieux. Ici, on a deux jeunes hommes au bout du rouleau, amoureux de la même femme. L’un a vu sa vie détruite par celui qu’il prend pour un monstre, l’autre n’a jamais pu choisir sa vie. On était très loin du manichéisme et la série ne nous dictait à aucun moment quel parti prendre.
Même à la fin de l’épisode, Genevieve laisse plâner le doute sur les véritables motivations de Chloé : ne cherche-t-elle qu’à protéger Clark, en se sacrifiant pour le bien de tous, ou bien choisit-elle de disparaître avec Davis parce qu’il compte trop à ses yeux. Ce que la dernière scène semble dire, c’est que malgré ce qu’elle ressent pour le jeune homme, Chloé ne peut être heureuse à ses côtés.
A la fin du 8.18, je pensais que le final et ses enjeux ressembleraient à cet épisode. Mais ces nombreux revirement de situation, sans compter la boule de Veritas que possède Tess et sa bande de super kryptomonstres qu’on attend encore, me font me demander ce que nous reservent Kelly et Brian pour la fin de la meilleure saison.
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