mercredi 1 décembre 2010

Smallville - 8.08 - Bloodline


C’est bien fait pour moi, je ne regarderai plus jamais de Trailer ! Ou en tout cas, je me promets de tenir jusqu’au prochain épisode. Je ne sais pas très bien comment j’aurais réagi si je n’avais pas su pratiquement tout ce qui allait se passer mais j’ai trouvé cet épisode bien en dessous des deux précédents.

La zone fantôme et Kara dedans

J’aime bien la zone fantôme. Je trouve que l’atmosphère et les effets spéciaux retranscrivent bien l’impression de chaos et l’horreur de l’endroit. Mais j’avais trouvé le lieux assez angoissant en saison 6. Ici, à aucun moment un zonard ne s’en prend aux protagonistes. Le combat entre eux et Clark est même hors champ et ça se comprend puisqu’on a bien du mal à croire que Smallville sans ses pouvoirs parvient à les occuper tout ce temps (et même à les vaincre, si je ne m’abuse : pour quelle autre raison serait-il toujours en vie ?). Le retour de Kara, s’il peut faire plaisir, entraîne une sorte de lenteur et de prévisibilité dans l’intrigue. C’est curieux que ce personnage amène autant de lourdeur à la série. Est-ce l’actrice qui est mauvaise ou les scénaristes qui ne savent pas quoi faire d’elle ? Je ne sais pas, mais il me paraît évident que Kara n’a jamais eu vraiment sa place dans la série. D’ailleurs, tout ce qui se passe dans cet épisode aurait très bien pu avoir lieu sans elle.

Le fils du Général Zod

Je n’avais pas du tout aimé l’interprétation de Michael Rosembaum pour le Général Zod. Je l’avais juste trouvé pathétique et pas du tout effrayant. Erica Durance se débrouille bien mieux dans le rôle de sa femme. C’est bien simple, je ne voyais plus du tout Lois. D’accord, la nouvelle coupe lui donnait l’air plus vieux mais il y avait tout de même quelque chose qui la transformait radicalement. Je dirais presque qu’elle sauve l’épisode. <br>Ce n’est pas la révélation concernant Davis qui l’aurait fait. Sachant que Davis était un autre personnage en « D », je me suis interdit de faire des recherches sur ce personnage, histoire d’être surpris. Jusque-là, j’aimais bien l’idée d’une bête endormie qui semait le chaos lorsqu’elle se réveillait. Savoir qu’il est le bébé de Zod et qu’il est arrivé sur Terre accroché au vaisseau de Clark tue un peu le mystère. C’est aussi et surtout la manière dont c’est amené. J’aurais préféré que les révélations soient distillées au cours des épisodes suivant et pas toutes balancées d’un bloc sans aucune classe. La suite a intérêt à être prenante parce que cette semaine, tout était prévisible chez Davis.

Chloé, Tess et Oliver

Il se passe pas mal de choses avec eux mais je ne sais pas, ce n’était pas génial non plus. Contrairement à la semaine dernière, Chloé fait des choses attendues. Elle se met en danger pour ramener Clark et Kara et semble télécharger la connaissance kryptonnienne. Peut-être devient-elle comme Lionel Luthor : l’oracle de Jor-El. Je ne sais pas quoi en penser. D’un côté, l’histoire évolue dans un sens auquel je ne m’attendais pas, de l’autre, l’histoire de l’oracle, je crois qu’on l’a vue en long en large et en travers avec le vieux Luthor.

Tess se balade un peu partout dans l’épisode sans que sa présence change quoique ce soit à l’histoire. Qu’elle se fasse avoir par Chloé, Faora, Green Arrow ou Clark, elle a toujours l’air d’avoir une case de retard et c’est un peu agaçant. Surtout comparé à la semaine dernière où elle tirait les ficelles. Par contre, j’ai bien aimé qu’elle découvre plus ou moins que Clark était en arctique.

Quant à Oliver, je trouve son imitation de Lana et de sa manie de tomber dans les pommes en son temps très convaincante. Je trouve que c’est symptomatique de l’importance qu’ils donnent au personnage cette année. D’accord, la scène où il réveille Clark en lui faisant prendre conscience que Chloé a besoin d’aide n’était pas désagréable, mais enfin ils pourraient en faire un peu plus : une confrontation avec Lois n’aurait pas été de refus. Et ç’aurait été toujours mieux que cette facilité scénaristique aberrante : un cristal juste un peu sorti de nulle part. Ça et les hôpitaux déserts à l’intérieur comme à l’extérieur, ça faisait un peu beaucoup.

J’imagine qu’il ne faut pas trop attendre d’un épisode écrit par Caroline Dries. Surtout pas après deux épisodes signés par les showrunner. Ça allait tellement vite et c’était tellement bof que ça m’a rappelé la belle époque de la grève. 

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