mercredi 1 décembre 2010

Smallville - 8.15 - Infamous


Le retour de la flaque

Pour la plus grande joie de tous les fans de conneries en barre, Tori Spelling fait son grand retour à Smallville. Sous la direction de Tom Welling et l’écriture de Kelly et Brian, elle avait fait une super apparition en saison 6. Une nouvelle fois, son personnage apporte un très bon rythme à l’épisode qui, pour autant, ne se contente pas de cette simple guest, et c’est là toute son intelligence.

Comme en saison 6, Linda Lake fait avancer les intrigues de la saison. Bien sûr, avancer est un bien grand mot quand une bonne partie de l’épisode ressemble à du bouche-trou, mais quel plaisir de voir le secret de Clark révéler au grand jour et l’attitude de Lois face à ce secret. La séquence où il lui explique ses pouvoirs était très drôle. Cela faisait un bien fou de retrouver Erica Durance et son punch. J’ai adoré le cat fight entre elle et Lake.

D’ailleurs, petite parenthèse gossip, il lui est arrivé quoi à Tori Spelling ? Non parce que déjà qu’à la base, elle est pas très belle mais là, elle ressemble vraiment plus à un être humain. Elle a l’air de s’être fait liposuccer à la hache et c’est un peu dommage. Le previously prouvait que ses rondeurs l’embellissait.

Ce gros con de Clark

L’intrigue Doomsday revient également pour se conclure en même temps que celle de Lake. La disparition de Davis était à moitié assumé mais la temporalité de la série a toujours été un peu bizarre. On ne sait pas vraiment combien de temps s’est écoulé depuis le mariage donc ça passe plutôt bien.

J’ai bien aimé l’idée des cachets qu’il prend pour les malades mentaux. J’apprécie aussi toujours autant que les personnages interagissent et parlent de leurs sentiments. L’an dernier, une scène où Chloé discute avec Davis du pauvre baiser qu’ils ont échangé quatre mois plus tôt n’aurait jamais eu lieu. C’est agréable de voir que les scénaristes gardent une belle continuité.

La confession à la fondation Isis suivie de la fuite de Chloé étaient juste géniales. Et à ce moment de l’épisode, j’avais quasiment occulté l’imminent voyage dans le passé. Quand Clark met la bague alors que Lois s’apprête à lui révéler l’identité de Doomsday, j’ai poussé un « mais quel gros con ! ». Et je pense que c’était un peu voulu de la part des scénaristes. Ils auraient très bien pu dire que Lois n’avait pas le temps de le prévenir, mais ils ont préféré montrer Clark comme ce qu’il est : un crétin obstiné qui commet toujours les mêmes erreurs et culpabilise après.

Si je pense que cette vision de Clark est bien celle des scénaristes, c’est parce que cette année, plus qu’aucune autre, nombre de personnages ont surlignés les défauts de Clark : Oliver (comme toujours), Chloé, Davis et dans une moindre mesure, Lana.

L’épisode mêle donc l’intrigue du flou bleu et rouge à celle de Doomsday tout en se payant le… hm luxe de Tori Spelling en Guest Star. Tout ça dans le parfait plaisir de retrouver la série après un mois d’absence, au meilleur de sa forme. La dernière scène du texto était touchante, ainsi que celle où Lois réalise que Clark ne lui redira pas son secret.

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