mercredi 1 décembre 2010

Smallville - 8.07 - Identity


N’est pas Kelly et Brian qui veut. Mais malgré le niveau inférieur de cet épisode par rapport à celui de la semaine dernière, il reste dans la droite lignée de cette saison : très bon. Swimmer et Slavkin écrivent généralement des épisodes de bonne qualité mais pas vraiment mémorables. Celui de cette semaine tenait bien la route et il est rehaussé par un cliff qui m’a juste laissé sans voix et, je le confesse, les larmes aux yeux.

Tess la vilaine

A la recherche de son cristal, Lex 2.0 est prête à tout pour le récupérer. Pour une fois, le méchant de la semaine n’apparaît pas gratuitement. Toute l’intrigue de l’épisode provient de Tess. Soupçonnant Lois d’avoir volé le cristal, elle l’a fait attaquer par un nobody qui manque de tuer Lane et met en danger le secret de Clark. La preuve que Slavkin et Swimmer sont moins bon que leur collègue showrunner, c’est qu’ils écrivent des scènes un peu trop bête parfois. Lorsque Clark va sauver Lois, il se sent obligé de se retourner vers Jimmy en train de prendre une photo. J’ai même cru qu’il allait sourire à l’objectif. Ridicule ! Le reste de l’intrigue autour de Lois et du kryptomonstre était classique mais pas dénué d’intérêt. Le méchant avait un peu plus d’épaisseur que d’habitude et en le voyant discuter avec Tess, j’avais envie qu’il reste du bon côté. J’ai même douté qu’il ose tuer Lois. C’est dire si le personnage m’a convaincu. C’était assez intelligent de la part des deux scénaristes de ne pas rendre le méchant totalement stupide et antipathique, car on est d’autant plus horrifié par le geste de Chloé à la fin.

Chloé la vilaine

J’ai tout de suite senti que quelque chose n’allait pas dans cette scène : grâce aux gants noirs. Ils m’ont immédiatement fait penser à Lana et à l’époque où elle sombrait dans le côté obscur. D’ailleurs, j’ai trouvé que cette scène ressemblait à celle où Lana étouffait Lionel Luthor. Au départ, donc, je me suis dis que l’attitude de Chloé ne collait pas au personnage. Quand elle attrape le poignet du type et le transforme en légume, j’ai trouvé que cette noirceur sortait de nulle part. J’aurais bien imaginé Lana faire ça mais Chloé… Et puis le ralenti final m’a fait me rappeler d’une chose. C’est une kryptomonstre elle-aussi. J’ai alors compris que ce passage ne resterait pas isolé, qu’il marquait le début de la fin pour Chloé. Elle commence à changer. D’abord elle tue quelqu’un pour protéger le secret de Clark, mais bientôt, ce sera pour des raisons bien moins nobles et sur des gens bien moins mauvais. Elle avait ce petit air coupable, mais combien de temps encore avant qu’il ne disparaisse ? J’étais triste que Chloé sombre finalement après tout ce temps. Et en même temps, je suis content que Smallville devienne imprévisible.

Dites cheese !

Pendant tout l’épisode, j’ai cru que Jimmy allait finalement découvrir le secret de Clark. Après tous les écarts faits au mythe de Superman, ils ne sont plus à ça près. D’un côté, c’est dommage qu’il ne soit pas dans la confidence, de l’autre, pour une fois, j’étais finalement d’accord avec Clark. Il vaut mieux protéger Jimmy de ça. Il n’empêche que c’était très plaisant de le voir mettre tous les indices bout à bout. Le personnage est berné trop souvent et c’était très agréable de montrer, pour une fois, qu’il était capable de mener une enquête seul.

Bourré à bord

Oliver se complet dans l’alcool et les femmes depuis qu’il a appris qui avait tué ses parents. Si les conséquences de cette découverte semblent un peu en dehors de toute continuité avec ses passages en compagnie de Tess, je n’ai pu qu’apprécier que les scénaristes ne négligent pas la psychologie de leur personnage. Ils s’appliquent décidément beaucoup cette année. Par contre, la séquence avec le costume et la cape numérique était un peu grotesque. En même temps, il ne faudrait pas que Smallville devienne trop sérieuse.

Comme on est plus souvent à Metropolis qu’en rase campagne, le titre de la série pourrait ne plus avoir beaucoup de sens. Heureusement, grâce à Lois, « Smallville » ne renvoit plus à la capitale du maïs, mais bien à Clark lui-même. Sont forts ces scénaristes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire