mercredi 1 décembre 2010

Smallville - 8.02 - Plastique


J’aime bien la nouvelle dynamique de ce début de saison. Et si la série m’avait épargné son freak of the week, j’aurais pu dire qu’elle a comblé toutes mes attentes.

Les histoires d’amour

Ce thème était assez mis de côté l’an dernier avec Kara et tous les rebondissements qu’elle a amené. Les scénaristes s’intéressaient plus à l’action qu’à leur personnage. Il en ressortait un détachement progressif qui m’avait amené à me moquer du sort de Lana alors qu’elle avait été mon personnage favoris en saison 6. Apparemment, les scénaristes reviennent sur leur pas avec ce début de saison où tout le cast est attiré par… tout le cast. Ça en donne des choses intéressantes. Lois par Clark. Clark par Tess. Tess par Clark. Clark par Davis (qui oserait le nier après cette super scène où, juste après l’avoir vu, il fonce vers lui avec un bouquet de fleur ?). Davis par Chloé. Bref, ça se croise et se recroise. Si on n’était pas sur la CW, j’aurais peur de voir tout ça finir en orgie. Cela dit, ça ne nous a pas évité cette scène (transcendante de mystère hein) où Sam Witwer fait une crise d’asthme nu dans la rue (avec les sourcils très froncés d’ailleurs) avant de faire bouh à la caméra et de conclure sur une musique surexcitée. Pour en revenir au fait que tout le monde a envie de tout le monde, ça donne une dynamique intéressante qui m’a laissé croire, pendant les dix premières minutes, qu’il n’y aurait pas de monstre de la semaine. Je croyais que la série pouvait à présent gérer un épisode sans user de ce ressort. Je me trompais.

Loliloul

Non contents de nous introduire une vilaine petite sœur de Lana (franchement, ils n’ont pas pu la caster sans se rendre compte de la ressemblance), Don et Holly, les scénaristes qui ont commis le final de l’an dernier, nous servent une scène digne des anges du bonheur. La Folle vient d’essayer de tuer Chloé en grondant « Au-revoir Chloé ». Trois secondes plus tard, juste à côté d’une pancarte « Côte d’Azur » (image subliminale capitale dans l’analyse de la séquence hein), Clark raisonne la clone de Lana qui elle-même explique qu’elle a juste peur qu’on l’a juge. Mais Clark est quelqu’un d’aimant. Il sait qu’elle regrette ce qu’elle a fait. Il lui dit qu’elle n’a pas à avoir peur auprès de lui. Quelque part dans le ciel, Jonathan Kent est fier de son fiston.

En vrac

La semaine dernière, je me plaignais du piètre jeu d’actrice de Cassidy Freeman. C’est vrai qu’elle plaque son jeu sur celui de Michael Rosenbaum. A chacune de ses scènes, on imagine Lex à sa place. Mais j’ai décidé de penser que c’était intentionnel de la part des scénaristes. Après toutes ses années, ils vont enfin pouvoir exploiter la tension sexuelle entre Clark et Lex sans être emmerdés par la CW. Bien joué les gars ! Vive Cassidy ! Par contre, je ne supporte pas la blonde qui parle pour le spectateur retardé, celle qui donne le plus souvent la réplique à Tess.

C’est dingue combien Lex et Lana ne manquent pas cette année. Je me réjouis par ailleurs de voir Lois tomber amoureuse de Clark. Je trouve que c’est plutôt bien amené. Ils ne la font pas changer d’attitude envers « Smallville » mais elle a quelques petits regards, quelques sourires. Ils arrivent à être un peu subtile ! Je n’en reviens pas.

On n’a pas vraiment reparlé du fait que Brainiac, lors de l’immonde final, avait modifié le pouvoir de chloé, la transformant en ordinateur sur patte et la privant du même coup de son pouvoir de guérison. Je suis un peu déçu que son premier pouvoir n’ait pas été un peu plus développé. Je veux bien mettre ça sur le compte de la grève. J’espère qu’ils ne referont pas la même erreur cette année. Ils doivent expliquer comment tout ça fonctionne, si c’est dangereux, donner une cohérence à l’ensemble, même si elle est improvisée. Après le V de Veritas sur les carreaux, ils peuvent tout tenter.

Même si j’ai été surpris par la vilaineté de Lana2.0, l’histoire était peu palpitante et sombrait par moment de le pire des mélo. Quitte à lancer des kryptomonstres évadés 33.1 2.0, qu’ils en fassent des psychopathes effrayants et silencieux. Par des cruches aux mèches bleus et aux coup d’œil tartinés de rimmel. 

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